Gulbis : ''L'important est de retrouver mon jeu, pas de m'expliquer''

Fiche de Ernests GulbisRoland Garros 2015Nice 2015 Le 6 juin 2014, Ernests Gulbis disputait pour la première fois de sa carrière une demi-finale de Grand Chelem, à Roland Garros. Près d'un an plus tard, le Letton a perdu sa place dans le top 10 après un début de saison cauchemardesque. Pour TennisTemple et après sa victoire au deuxième tour de l'Open de Nice, l'ex-futur numéro 1 mondial (ndlr : c'est son objectif avoué) a évoqué ces cinq premiers mois compliqués.

Que penses-tu de ton entrée en lice dans le tournoi de Nice disputée face à Alexandr Dolgopolov ?
Dans l'ensemble j'ai pas trop mal joué. Au troisième set j'ai breaké et j'ai ensuite su prendre le large. Mais je suis plutôt content de moi, de mes sensations, et c'est un très bon retour pour moi ici, dans un tournoi où je suis le tenant du titre.

C'est seulement ta deuxième victoire cette saison (pour onze défaites), que s'est-il passé depuis le début de l'année 2015 ?
C'est ma deuxième victoire oui, mais cela ne veut rien dire de plus. Je ne suis pas dans l'optique de m'expliquer, pas du tout même ! En revanche, vous, vous voyez mes résultats ; soit vous les appréciez, soit vous ne les appréciez pas. Mais expliquer à quelqu'un pourquoi ça va ou pas ce n'est pas mon job. Mon taff à moi c'est d'aller sur le court et de faire de mon mieux, malgré certaines circonstances. Et c'est moi qui décide de ces circonstances. Si elles sont positives les résultats suivront, si elles sont mauvaises je ne serai pas très performant.

Quelles ont été les étapes pour retrouver ton meilleur niveau ?
J'ai dû pas mal bosser ces trois dernières semaines, parce que plusieurs choses ne marchaient pas très bien. J'ai travaillé dur à l'entraînement. Mes meilleurs souvenirs remontent à ces dernières années, jusqu'à Roland-Garros (2014, ndlr). A partir de ce moment je n'ai pas aligné de très bons résultats. Je ne me sentais pas au mieux sur le court, je n'avais pas de bonnes sensations à cause de différents problèmes, notamment à l'épaule. Maintenant, ça va mieux.

Aujourd'hui, qu'est-ce qui est important pour toi ?
Jouer de la manière dont j'aime jouer. L'important était vraiment de retrouver le jeu qui est le mien. J'aime dicter le jeu, et même si je perds, tant que je dicte l'échange ça me convient. J'ai passé pas mal de temps sur les courts ces derniers temps. Et je suis conscient que petit à petit certaines choses vont changer. Mais pour cela, je me dois de gagner ce genre de matches (contre Dolgopolov, ndlr).

Comment appréhendes-tu ton retour à Roland-Garros, où tu as une demi-finale à défendre ?
Je vis dans le présent. Je ne veux pas évoquer le passé ou l'avenir.