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La France réussit son entrée dans cette Coupe Davis 2014 !

La France réussit son entrée dans cette Coupe Davis 2014 !

Publié par , samedi 01/02/2014 20:51

Fiche de Lleyton HewittFiche de Richard GasquetFiche de Gael MonfilsFiche de Arnaud ClementFiche de Chris GuccioneFiche de Julien BenneteauFiche de Jo-Wilfried TsongaFiche de Nick KyrgiosFiche de Thanasi KokkinakisFiche de Patrick Rafter L'équipe de France s'est qualifiée avec autorité, ce samedi, pour les quarts de finale de la Coupe Davis 2014. Emmenés par Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet, les Bleus n'ont fait qu'une bouchée de l'Australie sur la terre battue intérieure du Vendéespace de Mouilleron-Le-Captif. Menant 3 points à 0, les hommes d'Arnaud Clement disputeront ainsi les deux derniers simples sans pression dimanche.
Voilà donc un premier tour parfaitement maîtrisé, de quoi presque placer les Français parmi les grands favoris de l'épreuve. Mais chaque chose en son temps, avant cela il faudra rééditer le même type de performance face à l'Allemagne en avril.

Des simples gérés avec brio
Quand la France peut aligner ses deux Top 10, à domicile, peu d'équipes peuvent se vanter de venir l'affronter sereinement. Une Espagne, une Suisse, ou une Serbie au grand complet, peut-être. Et encore. En tout cas, l'Australie n'aura pas pesée bien lourd dans la rencontre.

Le jeune Nick Kyrgios, grand espoir australien, alliant punch et touché de balle, aura existé un set face à un joueur qui fut encore plus précoce que lui. Mais son inexpérience aura parlé dans le tie-break, avec 5 fautes directes alors qu'il menait 3-0. Son unique occasion de prendre la tête dans cette rencontre. Il ne parviendra plus dès lors à revenir dans le match. Vainqueur, Gasquet, par 7/6(3) 6/2 6/2.

Scénario étrangement symétrique dans la seconde rencontre. Jo-Wilfried Tsonga, rentré plus vite dans le match, aura dû résister à la hargne de Lleyton Hewitt dans le troisième set. L'ex-numéro 1 mondial n'aura finalement mis qu'un jeu de plus que son jeune compatriote, et s'inclinera sur le score de 6/3, 6/2, 7/6(2).

Un double surprenant
Surprenant, oui. Alors que la paire annoncée était Monfils-Benneteau, la blessure à la main du premier cité et la dynamique des leaders ont sans doute poussé Arnaud Clément à modifier ses plans. Finalement, c'est une équipe inédite, Tsonga-Gasquet, qui a été alignée.

Les débuts furent d'ailleurs difficile, probablement à cause d'un manque d'automatisme. Menant 5/3 dans le premier set mais ne parvenant pas à conclure devant la détermination des Australiens leur permit d'empocher cette première manche. Leur seule de la rencontre.
Car, petit à petit, les français allaient se rôder. Surmontant le faux rythme qui s'installait, ils commençaient par arracher le deuxième acte au jeu décisif (7-4). Puis, emmenés par un Gasquet de gala, Tsonga étant par ailleurs également en bonne forme, ils déroulaient dans le troisième set, facilement gagné (6/2).

Mais Hewitt et Guccionne sont de véritables guerriers, et ils l'ont montré. Tenant ferme leur mise en jeu alors que leurs adversaires ralentissaient pourtant à peine la cadence, ils maintinrent le suspense jusqu'à 6/5 contre eux. Hewitt, excellent relanceur, ne fut pas suffisamment solide sur son service et céda finalement face aux chefs de file tricolores (5/7, 7/6, 6/2, 7/5).

Et maintenant, l'Allemagne !
Les prochains adversaires des bleus seront nos amis d'Outre-Rhin, vainqueurs 3-0 également, mais de l'Espagne. D'une équipe espagnole B, voire C, cependant. Pas de Rafael Nadal ni de David Ferrer en simple. Pas même de Nicolas Almagro ou de Tommy Robredo. Aligné à l'instar de Feliciano Lopez, numéro 5 ibérique, le choix de Roberto Bautista-Agut a été déterminé par la dynamique du moment, et sa performance détonante à l'Open d'Australie. Insuffisant toutefois.

Car Philipp Kohlschreiber et Florian Mayer ne sous-estimèrent pas leurs opposants et donnèrent vite à la Mannschaft du tennis un avantage qui allait s'avérer décisif. Les Espagnols n'ont cependant pas à rougir de ces deux défaites. A titre comparatif, la France l'aurait-elle emporté si elle avait aligné Edouard Roger-Vasselin et Nicolas Mahut en simple ?
A peine plus étonnante la victoire allemande en double. Si Verdasco et Marrero ont remporté les Masters en décembre, ils ont eu beaucoup de mal à tenir leur rang à l'Open d'Australie, avec une défaite étonnamment précoce dès le deuxième tour.

Finalement, la France accueillera une équipe germanique dangereuse. Une équipe composée du (trop ?) expérimenté Tommy Haas, doyen parmi les meilleurs, d'un Kohlschreiber toujours dans les 30 meilleurs mondiaux depuis des années, d'un Mayer très en forme pour l'instant, et d'un Daniel Brands parfaitement imprévisible. Une équipe multi-surface qu'aucun terrain ne désavantage réellement, et qu'il faudra battre en utilisant la performance pure combinée peut-être à la carte public.

La France, prétendante au titre ?
Les bleus ont cependant les armes. En simple, Gasquet et Tsonga forment un duo dont la moyenne au classement est la plus élevée de toutes les nations, exception faite de la Suisse de Roger Federer et Stanislas Wawrinka. En double, elle dispose de trois médaillés Olympiques, en les personnes de Gasquet, Tsonga et Benneteau. Ses Jokers, Gilles Simon et Gael Monfils, sont suffisamment bons pour être titulaires dans presque toutes les équipes du monde. On ne peut pas dire que la bande à Clément manque d'argument.
De là à en faire une favorite, il y a tout de même un pas. Car avant de soulever le saladier, les choses ont largement le temps de tourner au vinaigre, et d'autres formations ont des armadas redoutables prétendants légitimement au titre tant convoité.

Citons la République Tchèque, peu brillante sur le papier, mais qui est double tenante du titre grâce à une solidarité et une motivation hors norme. Cependant, leur numéro 1, Tomas Berdych, pourrait ne pas jouer tout du long... Citons aussi l'inévitable Suisse, avec Stanislas Wawrinka, le taulier, 3ème mondial et pourtant décidé à jouer les rencontres à fond. A ses côtés, son compatriote qui autrefois snobait le tournoi mais cette fois-ci semble motivé à ajouter une victoire dans la plus prestigieuse des compétitions par équipe à son incroyable palmarès. Tout le monde aura bien sûr reconnu Roger Federer.

Il y en a d'autres. Ce n'est pas la France qui peut se permettre de méconnaître la valeur de l'Argentine à domicile par exemple (si tant est qu'elle franchisse l'obstacle italien), vu la déroute subie à Buenos Aires l'an dernier. On pourrait imaginer qu'un Royaume-Uni dont Andy Murray joue tous les matchs possibles serait également redoutable. Cependant, avant de se projeter ne serait-ce qu'en demi_finales, il faudra battre les allemands, ce qui est encore très loin d'être fait.

France 3 - 0 Australie

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Top des commentaires comments
Pour cette 424ieme semaine sur le Toit du Monde, Nole souhaite de joyeuses Pâques orthodoxe et marque aussi son retour à la compétition au tournoi de Rome, bonne chance à lui ^^ En attendant il a rame
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colby colby
Bien dommage de pas avoir Alcaraz et Sinner pour un spectacle total...
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nico RAFA nico RAFA
Ça serait super qu'elle puisse percer encore plus haut ! A suivre de près
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Fred Ggrraaoouu Fred Ggrraaoouu
La participation de Novak à Rome enfin officielle sur son site !! Pour fêter la 424e Idemooo
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Otxoaj Otxoaj
Eh oui, elle enchaine les victoires et les titres ! Sur terre battue, elle en est à 28 victoires sur 29 matchs et 4 titres, du W 35 au WTA 125 ! Impressionnante. Elle mériterait une WC à RG
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Stan LR Stan LR