Première victoire depuis 2006 pour Mathieu du côté de Monte-Carlo

Mathieu confirme son retour sur la terre de Monte-Carlo

Fiche de Paul-Henri MathieuFiche de Donald YoungMonte-Carlo 2012 De retour à la compétition cette saison après avoir passé plus d'un an loin des courts en raison d'une blessure au genou qui avait nécéssité une opération chirurgicale, Paul-Henri confirme peu à peu qu'à 30 ans, il a toujours les moyens d'évoluer parmi les meilleurs.

Sa plus grosse victoire depuis 2010
Après avoir déjà signé trois victoires sur le Circuit ATP depuis son retour aux affaires fin janvier, le Français s'est en effet qualifié pour le deuxième tour du Masters 1000 de Monte-Carlo ce lundi en atomisant littéralement l'Américain Donald Young sur le score de 6/0, 6/1. Il s'agit, d'un point de vue comptable, de sa victoire la plus importante depuis juin 2010 et le deuxième tour de l'US Open, mais c'est surtout sur le plan émotionnel qu'elle se démarque.

Une délivrance après 5 ans de disette
En effet, le tricolore n'avait signer jusque-là, en tout et pour tout, qu'une seule petite victoire sur la brique pilée de la principauté, en 2006 face à Marat Safin. Cela faisait donc six ans qu'il attendait de gouter à nouveau au succès dans la principauté et 2012 ne semblait pourtant pas vraiment être l'année propice pour y parvenir. La joie n'en était donc que plus intense pour Mathieu sur le Court Central en fin de matinée et c'est probablement avec le plein de confiance qu'il ira défier, mercredi, le vainqueur du duel entre Kei Nishikori et Albert Ramos.

P-H. Mathieu: "Quand je me suis échauffé sur le Central ce matin, je n’en revenais pas d’être là, confie le Français. L’an dernier, à la même époque (il a été opéré en mars 2011, on lui a en partie cassé le tibia et le péroné afin de repositionner son genou), je me demandais si je rejouerais un jour au tennis au haut niveau. Cela fait un bien fou. Je remercie d’ailleurs chaleureusement les organisateurs de m’avoir attribué une wild card.

C’est vrai qu’il n’y a pas eu beaucoup d’échanges aujourd’hui. Je n’ai pas affronté un spécialiste. Mais je suis content d’avoir su me détacher facilement au score et de ne lui avoir jamais offert l’opportunité de revenir dans la partie. Sur terre battue, les points sont plus longs, il faut glisser, être patient, construire, et aussi courir plus et tenir physiquement. Ce sont des schémas que je dois complètement réapprendre parce qu’avant ma blessure à Bâle, j’avais également eu une pubalgie au printemps 2010 et je n’avais pas joué sur terre. Cela fait donc plus de deux ans que je n’ai pas évolué sur cette surface. Je repars de zéro."