Rufin: ''Il faut du temps. Je suis sur la bonne voie''
Montpellier 2012
Alors qu'il avait quelque peu disparu de la circulation depuis la dernière édition de Roland Garros, Guillaume Rufin s'est à nouveau propulsé sur le devant de la scène cette semaine à Montpellier. Actuellement 209ème au Classement ATP et invité par les organisateurs de cet Open Sud de France 2012, le Français de 21 ans a en effet parfaitement saisi sa chance en se hissant en quarts de finale, seulement stoppé par Gilles Simon au terme d'une belle bagare (7/6, 6/7, 6/2).
Lopez à son tableau de chasse
Il a pour cela d'abord écarté de sa route le Canadien Vasek Pospisil, 120ème joueur mondial, avant de signer un véritable petit exploit en dominant l'Espagnol Feliciano Lopez, 15ème joueur mondial, réalisant là sa toute meilleure performance sur le circuit. Celui qui s'était révélé au grand public en franchissant le premier tour de Roland Garros en 2009 avant de grimper jusqu'à la 139ème place mondiale en mars 2010 s'est confié au site de la FFT, revenant notamment les différentes embûches qui l'ont freiné dans sa progression et se montrant confiant quant à sa forme du moment.
G. Rufin: "Je tiens à remercier les organisateurs de m’avoir permis de m’exprimer ici. J’ai essayé de faire honneur à cette wild-card. (...)
J’ai eu des petits soucis chroniques qui m’ont coupé dans mon élan. Jamais rien de bien grave, mais toujours un petit quelque chose quelque part. Je jouais un tournoi, y avais un niveau intéressant, mais je ne pouvais jamais aller au bout du tableau à cause d’un pépin quelque part. A l’US Open par exemple, je me fais mal à l’épaule au troisième tour des qualifs. C’est seulement 8 jours d’arrêt à chaque fois, mais 8 jours à droite, 8 jours à gauche… ça m’a coupé dans la dynamique, et j’ai connu des mois en dents de scie. Mais depuis septembre dernier j’ai plutôt bien joué."
Que lui manque-t-il maintenant pour aller plus haut ?
"Du temps. Il faut du temps, il faut jouer, il faut s’entraîner. Les joueurs sur le circuit sont bons, et les tournois sont de plus en plus forts car leur nombre diminue. Dernièrement encore, le Challenger de Courmayeur a été annulé. Il faut du temps. Et pouvoir jouer chaque semaine à fond. Là, je crois que je suis sur la bonne voie."