Safin siègera à la Douma, le parlement russe, ces cinq prochaines années

Safin élu au parlement russe, nouveau challenge pour le Tsar !

Nous vous annoncions en juillet dernier que Marat Safin avait décidé de se lançer dans la politique et qu'il allait briguer un siège au parlement russe (voir Marat Safin se lance dans la politique en Russie !), eh bien l'histoire continue pour l'ancien numéro 1 mondial puisqu'il a été élu ce dimanche et qu'il siègera à la Douma (parlement fédéral russe) ces cinq prochaines années.
Le "Tsar" a été élu pour la région de Nizhny Novgorod, située environ à 500 Km de Moscou, en tant que représentant de Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine. "J'ai des projets mais je préfère ne pas trop en dire pour ne pas être ridicule si je ne réussi pas" nous répondait le Russe quand on lui parlait de son avenir il y a encore quelques mois. Il semblerait qu'il puisse maintenant s'exprimer librement sans craindre le ridicule. C'est ce qu'il a fait pour le site officiel du Circuit des Légendes ATP.

M. Safin: "Ma vie a changé ces deux dernières années. Tout d'un coup je me suis retrouvé dans une situation où j'ai eu à prendre des décisions vraiment sérieuses. Cela a commencé avec une petite chose et ça a grandi pour devenir quelque chose de gros. J'aurais pu aller et faire de la pub à droite, à gauche et faire comme si j'étais une célébrité, mais ce n'est pas moi. Je n'ai jamais fait ça, je n'ai jamais aimé ça. J'ai eu quelques mois de réflexion 'Dois-je faire ça ou ne dois-je pas le faire ?' mais maintenant je suis sûr de ce que je fais et je veux le faire. (...)
Je suis dans des chaussures complètement neuves. C'est une nouvelle vie, une nouvelle façon de penser, une nouvelle façon de faire les choses qui n'a rien à voir du tout avec le tennis ou le sport. Mais les deux côtés ont sans aucun doute quelque chose en commun, c'est que vous devez avoir du caractère. Vous devez être fort et vous devez savoir où vous allez, ce que vous voulez faire, et vous devez être capable de faire des sacrifices. (...)
Ces cinq prochaines années je vais travailler jour après jour, assis dans un bureau, portant un costume. J'aurai des bons jours, des mauvais jours et je devrai me battre une fois encore comme je me suis battu sur le court. Cela va être compliqué."