Tsonga : ''C’était hyper dur. Le public me donne beaucoup d’énergie !''

Fiche de Marcos BaghdatisFiche de Jo-Wilfried TsongaRoland Garros 2016 Jo-Wilfried Tsonga a dû puiser dans ses réserves pour franchir le deuxième tour de Roland Garros ce jeudi après-midi. Mené deux manches à rien par un très bon Marcos Baghdatis après avoir plusieurs fois laissé passer sa chance, le Français a réussi à revenir pour s'imposer au courage (6/7, 3/6, 6/3, 6/2, 6/2). Le public a sa part de responsabilité dans ce come-back. Parfois très limite avec le Chypriote, les spectateurs du Court Philippe Chatrier ont véritablement porté Tsonga et ce dernier en a pleinement conscience. Il affrontera Ernests Gulbis au troisième tour.

J. Tsonga : "C’était hyper dur. C’est vrai que dans le premier set je n’ai pas su saisir ma chance. J’ai eu une balle de set où j’ai joué un coup droit dehors, je me suis un peu précipité (sourire). Ça me coûte cher car, après, il (Baghdatis) joue en confiance sur le 2ème set. Il joue très, très bien et il me pousse à élever mon niveau de jeu et à me dépasser. Donc voilà, je suis super heureux d’être revenu dans ce match. (Au public) Merci beaucoup, vous m’avez poussé, ça me donne beaucoup d’énergie (acclamations).

Le public, c’est une énergie de tous les instants, c’est vrai que pour l’adversaire c’est compliqué. A chaque fois qu’on (l’adversaire) rate, l’arbitre... euh (rires)... le public applaudit donc ça met dans une spirale négative. Alors que, quand on réussit des points et que vous nous acclamez, ça nous pousse à faire encore mieux la fois d’après donc voilà... c’est que du positif, je suis super heureux. Je vais récupérer et j’espère que je vais revenir encore mieux sur ce 3ème tour (face à Gulbis).

Oui, physiquement tout va bien. La dernière fois que j’étais revenu de deux sets zéro c’était contre Roger (Federer) à Wimbledon en quarts de finale (en 2011, 3/6, 6/7, 6/4, 6/4, 6/4). Donc, quoi qu’il arrive, ça sera un match qui restera dans ma mémoire. Je vais aborder le 3ème tour avec autant d’énergie et j’espère que ça va passer."