La France menée mais toujours en position de force face à l'Allemagne
Fiche de Gael MonfilsFiche de Michael LlodraFiche de Julien BenneteauFiche de Jo-Wilfried TsongaFiche de Tobias KamkeFiche de Peter GojowczykFiche de Jan-Lennard StruffFiche de Andre Begemann
La France est toujours debout dans le quarts de finale de cette Coupe Davis 2014 qui l'oppose à l'Allemagne ce week-end à Nancy. Michael Llodra et Julien Benneteau ont en effet répondu présents, ce samedi, en remportant le double face à une paire composée de Tobias Kamke et Andre Begemann (6/1, 7/6, 4/6, 7/5). Menés 2 points à 1, les hommes d'Arnaud Clement sont donc toujours dos au mur mais ils sont aussi paradoxalement en position de force.
L'Allemagne condamnée à un nouvel exploit
Car s'il faudra à tout prix remporter les deux simples de dimanche pour les Bleus, ils partiront toutefois nettement favoris dans chacun d'entre eux. D'abord Jo-Wilfried Tsonga face à Tobias Kamke puis, sauf défaite de Tsonga, Gael Monfils qui devrait vraisemblablement être aligné face à Peter Gojowczyk. Même si la crainte d'une nouvelle contre performance hante probablement les rangs tricolores, c'est bien l'Allemagne qui devra réaliser un exploit supplémentaire pour rallier les demi-finales. Malgré le score actuel, la France est donc toujours nettement favorite sur le papier.
La pression sur les Allemands
D'autant que, paramètre non négligeable comme le rappelait si bien Llodra à l'issue du double, "la pression a changé de camp" dans l'enceinte du Palais des sports Jean-Weille de Nancy. Vendredi matin, elle était assurément sur les épaules des Français, grandissimes favoris, qui ne devaient théoriquement laisser que des miettes à leurs adversaires. Mais les deux exploits allemands de la première journée ont changé la donne. De la position de ceux qui n'ont rien à perdre, les hommes de Carsten Arriens sont en effet passé à celle de ceux qui ont justement tout à perdre. A 2-0, l'occasion de se hisser en demi-finales de l'épreuve est en effet trop belle pour se permettre de la laisser passer. Si une certaine insouciance leur avait ainsi permis de jouer relâché avec le résultat qu'on connaît vendredi, c'était déjà moins le cas ce samedi à l'occasion du double et ça ne le sera probablement plus du tout dimanche. Charge aux Français maintenant de savoir en profiter.
France 1 - 2 Allemagne