Benneteau, une 9ème finale ATP perdue à Kuala Lumpur !
Julien Benneteau continuera de courir après son premier titre en simple sur le Circuit ATP. Il s'est en effet incliné, ce dimanche, en finale du tournoi de Kuala Lumpur (Dur intérieur, Malaisie). Opposé au Portugais Joao Sousa, tombeur de David Ferrer vendredi en quarts et désormais premier joueur de son pays à inscrire son nom au palmarès d'un tournoi ATP, il a pourtant bénéficié d'une balle de match avant de rendre les armes en 2h18 et trois manches (2/6, 7/5, 6/4).
Une neuvième finale perdue
Il y avait Lyon, Casablanca, Kitzbuhel, Marseille, Winston-Salem, Sydney, Rotterdam et déjà Kuala Lumpur en 2012, autant de finales perdues par Benneteau, il faut donc rajouter Kuala Lumpur 2013 à la liste. Au total ce sont neuf tournois dont le Français a atteint la finale sans parvenir à la remporter. Un manque de réussite que certains vont jusqu'à appeler une malédiction. Un blocage psychologique en tout cas tant le joueur tricolore semble avoir le tennis pour aller au bout.
Benneteau si près mais si loin
Benneteau, 33ème joueur mondial, n'a peut-être jamais été aussi proche de débloquer son compteur que face à Sousa ce dimanche. Menant 6/2, 5/4, il a bénéficié d'une balle de titre à 30-40 sur le service adverse, en vain. L'émotion a peut-être été trop forte et s'en est suivi un passage à vide de trois jeux qui lui a finalement coûté le match. Alors oui, le Français a la qualité de tennis pour s'imposer un jour sur le Circuit ATP, c'est indéniable, mais à 31 ans et après neuf finales perdues, le temps lui est bel et bien compté.
Mais je t'en veut pas Juju, je sais que tu fais de ton mieux, mais bon quand meme, un titre ce serait pas mal ^^
Bizarrement, je n'ai entendu personne parler du mental de Julien quand il a sauvé des balles de set dans les deux premiers matchs du tournoi.
Arnaud, je ne vois pas en quoi cela change la physionomie du match, Sousa a été exceptionnel, c'était du grand tennis. Pas pour rien que ces deux joueurs avaient battus les deux premières têtes de série d'ailleurs.