Cazaux sur son changement de statut : « Après l’Open d’Australie, j’étais quelqu’un de différent aux yeux des gens »
Arthur Cazaux a été l’une des bonnes surprises du tennis français en 2024.
Auteur d’un très bon parcours à l’Open d’Australie où il a éliminé Djere, Rune et Griekspoor avant de chuter contre Hurkacz en huitièmes, le Montpelliérain de 22 ans a évoqué son changement de statut auprès du public français.
« Personnellement, j’ai pu retenir de ce tournoi que j’avais la caisse physique pour aller en deuxième semaine. Contre Hurkacz, j’étais présent, même si je perds en trois sets.
Je ne l’avais jamais vécu. Et j’ai aussi réalisé qu’un Grand Chelem, c’est très long. Quand je suis arrivé en huitièmes, je me suis dit qu’il restait encore une semaine si je voulais aller au bout », démarre-t-il.
« Ça m’a aussi appris que quand tu vas plus loin dans les gros tournois, les journalistes sont plus présents. Tu perds un peu plus de jus à l’extérieur.
Je prends du plaisir avec les médias, j’aime bien parler et échanger. Les journalistes ne m’ont jamais freiné, mais j’ai senti qu’il y a eu un avant et un après Open d’Australie.
J’avais l’impression qu’aux yeux des gens, j’étais quelqu’un de différent, et ça m’a surpris parce que j’étais toujours le même joueur.
Les médias français se sont beaucoup enflammés. Peut-être que c’était dû au fait qu’à ce moment-là les Français n’avaient pas de bons résultats.
Ok, j’avais battu des bons joueurs à Melbourne mais j’étais à peine dans le top 100. Je me suis dit calmos, il y a encore cent mecs devant moi et j’ai encore beaucoup de choses à prouver.
Je suis allé en huitièmes en Grand Chelem et c’est bien, mais j’espère faire plus à l’avenir.
Ça ne m’a pas déstabilisé, mais le fait de recevoir plus de sollicitations venant de l’extérieur et d’apprendre à gérer cet exercice sans avoir aucune expérience m’a fait bizarre », a-t-il affirmé en interview pour FT Sports.