« C’est une blessure dangereuse et il faudra continuer à faire attention », prévient Fils avant son retour à la compétition
Arthur Fils est de retour sur le circuit ATP. Après deux mois d’absence et une fracture de fatigue au dos contractée pendant Roland-Garros, le Français de 21 ans a ensuite manqué toute la saison sur gazon, mais va bel et bien disputer le Masters 1000 de Toronto.
Le 21e mondial va d’ailleurs entrer en lice face à Pablo Carreño Busta, ancien vainqueur au Canada il y a trois ans, ou à Liam Draxl. En conférence de presse d’avant-tournoi, Fils a d’ailleurs fait un point sur sa blessure et assure qu’il faudra continuer à être vigilant.
« Le circuit m'a manqué. Deux mois, c'est assez long. Je n'ai repris le tennis que depuis dix jours, donc ça ne fait pas beaucoup. Ça fait plaisir d'être de retour sur le circuit, ça fait du bien de revoir les copains, des têtes familiales.
Quand je ne suis pas sur le circuit, j'ai une autre vie, chez moi, avec mes amis. J'ai fait une IRM et normalement, c'est bon à 100%. Tout va bien mais c'est une blessure un peu dangereuse et il faudra continuer à faire attention.
Je suis vraiment heureux de rejouer, je me sens de mieux en mieux chaque jour. J'ai hâte d'être de retour sur un court, de faire de mon mieux et d'entendre les gens crier mon nom.
Les blessures font partie de la vie d'un athlète. Je n'ai pas le choix, ça fait partie de ma vie et j'aurai encore d'autres blessures pendant ma carrière, même si j'espère qu'elles ne seront pas trop grosses.
Là, on ne s'est pas pressé en ne jouant pas Wimbledon, on était peut-être censé reprendre à Washington mais on a senti que c'était beaucoup trop court. On va voir comment ça va se passer ici.
C'est vraiment un tournoi de préparation, afin de rejouer des matches, retrouver la compétition, le niveau de jeu et l'adrénaline. Quand on ne joue pas au tennis pendant autant de temps, au début les déplacements sont un peu difficiles car on perd l'habitude.
En plus, les conditions sont un peu particulières ici, avec des balles qui volent beaucoup, mais ça fait du bien d'être de retour. Depuis mon arrivée (mercredi), je me suis fait des bons entraînements avec Griekspoor, Etcheverry, Shang... Au début, on a l'impression que les mecs jouent super vite, mais on s'habitue vite », a développé Fils pour l'Équipe.
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