Djokovic revient sur la finale de l’Open d’Australie 2012 : « C’est la finale la plus longue de l’histoire en Grand Chelem, je suis juste très fier de faire partie de l’histoire »

Novak Djokovic n’est pas rassasié et voit les choses en grand pour l’année 2025. Le Serbe, qui a fait appel à Andy Murray pour devenir son nouvel entraîneur, espère remporter un 25e titre en Grand Chelem.

Dans quelques jours, l’ancien numéro 1 mondial sera de retour dans son jardin à Melbourne.

En effet, Djokovic a triomphé à l’Open d’Australie à dix reprises et espère ajouter un 11e titre dans le Majeur australien d’ici fin janvier.

En attendant, le Serbe est revenu sur l'une des victoires les plus marquantes de sa carrière en Grand Chelem, évoquant la finale de 5h53 remportée face à Rafael Nadal dans ce même tournoi de l’Open d’Australie en 2012.

« Si je devais choisir, il y aurait cette finale mais également Wimbledon en 2011, parce que c’est le tournoi que j’ai toujours voulu remporter.

Mais la finale en Australie en 2012 reste au-dessus pour le simple fait que nous avons joué pendant presque six heures, c’était incroyable (Djokovic avait gagné 5-7, 6-4, 6-2, 6-7, 7-5).

Je pense que c’est la finale la plus longue de l’histoire en Grand Chelem, le simple fait d’entendre cela peut me faire pleurer.

Je suis juste très fier de faire partie de l’histoire, de faire partie des joueurs ayant remporté ce tournoi à plusieurs reprises.

J’étais flatté de jouer devant Rod Laver, devant toutes ces légendes et devant 15.000 personnes jusqu’à 1h30 du matin », a-t-il affirmé pour The Tennis Gazette.

« Ce que j’ai dit à Rafa sur le court après le match, je le pensais sincèrement.

J’avais dit que malheureusement, il ne pouvait y avoir qu’un seul vainqueur, mais nous avions tous les deux donné le maximum.

Nous avons évolué à 100% de nos capacités et nous avons bien joué jusqu’au tout dernier moment.

Avoir deux vainqueurs est impossible, mais il aurait facilement pu gagner et il aurait également mérité ce titre. J’aurais été dans le même état d’esprit si j’avais perdu la finale », a-t-il conclu.