Federer dompte Tsonga et remporte le titre dans ces ATP Finals 2011

Federer remporte le titre et étoffe sa légende à Londres !

Londres 2011 Roger Federer a remporté, ce dimanche soir, l'édition 2011 des ATP World Tour Finals, se succèdant à lui-même au palmarès de l'épreuve. Le numéro 4 mondial est en effet venu à bout de Jo-Wilfried Tsonga en finale, imposant sa constance et sa science du jeu face à la puissance, la fougue mais aussi et surtout l'inconstance du Français. Le Suisse l'a emporté sur le score de 6/3, 6/7(6), 6/3 après 2h15 de jeu devant les 17 500 spectateurs de l'O2 Arena.

Federer à la peine et puis...
Premier entré sur le court, Tsonga a été également le premier à se montrer dangereux dans cette partie en se promenant littéralement sur ses jeux de service et en posant de sérieux problèmes à Federer en retour, tout cela jusqu'au 8ème jeu. Un 8ème jeu qui a sans aucun doute été le tournant de ce premier acte avec un Tsonga qui a totalement perdu le fil de son tennis durant quatre points qui ont suffi à Federer pour faire le break blanc. Dans la foulée le Suisse ne se faisait pas prier pour conclure, malgré la belle résistance du Français il s'adjugeait le set sur sa troisième opportunité. Un petit hold-up en bonne et due forme dont seuls ont le secret les plus grands champions.

Tsonga se reprend in extremis
La physionomie n'était dès lors plus la même en début de deuxième acte. Federer tenant facilement son engagement et Tsonga devant batailler pour conserver le sien. Il était donc prévisible que le numéro 1 tricolore finisse par craquer et c'est ce qui se passa dans le 5ème jeu du set. Le Suisse faisait effectivement le break, le confirmait, passait tout près du double break dans la foulée et tenait son avantage jusqu'à mener 5/4 et servir pour le titre. C'est alors que Tsonga sortait le grand jeu au retour. Incisif comme jamais, ce dernier s'offrait trois balles de débreak (0-40) et convertissait la troisième.
Malgré une petite alerte sur le jeu suivant, il tenait son service, Federer aussi et c'est le jeu décisif qui allait donc départager les deux hommes. L'helvète prenait le meilleur départ en faisant le mini-break pour mener 3-1, puis 5-2, mais Tsonga ne n'abdiquait pas. Il continuait à avancer et revenait à 5-5. Le Suisse servait alors un Ace pour s'offrir une première balle de match (6-5) que Tsonga écartait avec sang froid (6-6) avant de s'offrir lui-même une balle de set (7-6). Il réussissait alors le retour parfait sur une deuxième balle adverse pour s'offrir un troisième set dans lequel il comptait bien surfer sur sa lancée.

Federer et la science de la victoire
Oui mais voilà, Federer n'est pas le champion qu'il pour rien et il a l'habitude de gérer ce genre de situations. Imperturbable, il attaquait alors la troisième manche pied au plancher en signant un jeu blanc sur son service. Derrière, Tsonga avait plus de mal et la dynamique du deuxième se remettait en place. Tant et si bien que le Français finissait par céder dans le huitièmes jeu, au plus mauvais moment sûrement, donnant à son illustre adversaire l'occasion de servir à nouveau pour le titre (5/3). Cette fois-ci l'homme aux 16 titres du Grand Chelem ne manquait pas le coche, il prenait le jeu à son compte sur tous les points et c'est au filet qu'il vienait conclure un dernier jeu blanc. Il pouvait alors laisser exploser sa joie, il venait d'établir un nouveau record tennistique.

Un Federer encore plus record
Federer jouait, à Londres, sa 100ème finale sur le Circuit ATP avec à la clé le 70ème titre de sa carrière. Un titre qui est aussi son 6ème dans l'épreuve ce qui le place seul au sommet des tablettes de record en la matière. Il fait en effet mieux que Pete Sampras et Ivan Lendl qui avait tous les deux remporté 5 titres. Voilà qui vient conclure une fin de saison parfaite pour le Suisse qui a remporté les trois tournois qu'il a disputé, signé 15 victoires consécutives et qui retrouvera ce lundi sa troisième place mondial aux dépends d'Andy Murray. De quoi envisager la saison prochaine avec confiance et de se sentir, il l'a dit lui-même, "impatient d'être en 2012 !".