Keys revient sur la finale de l’Open d’Australie : « Quand le dernier jeu a démarré, j’avais un bon pressentiment »
Madison Keys est la grande gagnante de l’Open d’Australie 2025. L’Américaine, désormais 7e joueuse mondiale, a déjoué les pronostics en enchaînant les grosses performances.
Après avoir notamment éliminé Danielle Collins, Elena Rybakina, Elina Svitolina et Iga Swiatek, Keys a ensuite dominé la numéro 1 mondiale et double tenante du titre, Aryna Sabalenka, pour s’adjuger le titre (6-3, 2-6, 7-5).
Quelques jours après ce premier sacre en Grand Chelem, la joueuse de 29 ans était invitée sur le plateau de CBS Mornings pour revenir sur sa victoire.
« Ce titre que j’ai gagné me procure une sensation incroyable, et je suis très heureuse d’être parvenue à le faire de cette manière.
Quand j’étais plus jeune, je me disais qu’il fallait absolument que je gagne un de ces trophées pour être fière de ma carrière, parce que sinon je le vivrais comme un échec.
Le fait d’accepter que je serai contente si je devais arrêter ma carrière sans titre du Grand Chelem, cela m’a permis de jouer mon tennis avec moins de pression.
Pendant la finale, au milieu du troisième set, peut-être à 3-2 ou 4-3 pour moi, je me suis dit : ’Je suis vraiment dans le coup. En fait, je peux vraiment gagner.’
Ensuite, quand le dernier jeu a démarré (à 6-5), j’avais un bon pressentiment. Pendant tout le match, je me disais qu’il fallait que je sois courageuse et que je joue de la manière dont je voulais jouer.
Ce qu’il faut essayer de faire, c’est de jouer le plus librement possible, et de prendre du plaisir sur le court. La clé, c’est ça.
Si vous pouvez aller sur le court en vous amusant, tout devient beaucoup plus agréable, et l’expérience des tournois devient bien meilleure », a développé Keys.
Elle explique très bien comment elle a pu y parvenir : en faisant sauter ce mur de verre que toute joueuse érige en voulant à tout prix répondre à des attentes personnelles ou de l'entourage.
Elle n'a pas encore 30 ans, c'est à dire que son palmarès peut encore s'étoffer, ce que je lui souhaite.