L’aveu de Swiatek sur son titre à Roland-Garros en 2020 : « J’étais persuadée qu’il s’agirait de l’unique grand succès de ma vie »
Iga Swiatek est bien installée à la deuxième place du classement WTA.
La Polonaise, forte de sa régularité depuis plusieurs années, est l’une des joueuses les plus fiables du circuit.
Avec cinq titres en Grand Chelem, elle fait office de favorite au début de chaque tournoi Majeur, surtout lorsqu’il s’agit de Roland-Garros.
À Paris, Iga Swiatek a déjà triomphé à quatre reprises : en 2020, 2022, 2023 et 2024.
Durant l’automne 2020, la Polonaise, classée 54e mondiale, avait créé la sensation en remportant le tournoi parisien face à Sofia Kenin, tête de série numéro 4 et lauréate à l’Open d’Australie plus tôt dans la saison, en finale.
D’ailleurs, invitée du podcast Tennis Insider Club de Caroline Garcia, la Polonaise a fait une révélation au sujet de ce premier sacre en Majeur.
« Avec Daria Abramowicz (sa psychologue), nous avons débuté notre collaboration en 2019 et nous avons eu de grands résultats dès 2020, donc ça aurait été plus dur de digérer tout ça sans elle et sans mon entraîneur qui me connaissait depuis que j’avais 17 ans.
Les gens ne le savent pas, mais après ce premier titre à Roland-Garros, je n’étais focalisée que sur le côté business du sport.
Je ne me concentrais pas sur le tennis et sur les entraînements. J’étais persuadée qu’il s’agirait de l’unique grand succès de ma vie », a-t-elle débuté.
« Daria savait tout ça. Elle voulait que je me débrouille seule, mais je ne l’ai pas écoutée. J’avais en tête ce processus qui me faisait uniquement penser à l’argent et aux sponsors.
Après plusieurs mois, elle a vu que je n’avais rien fait pour changer. Elle m’a fait comprendre que ce n’était pas une bonne façon de voir les choses et m’a dit que ce n’est pas le seul grand titre que j’allais remporter dans ma carrière.
Après cela, je me suis reconcentrée sur le jeu et j’ai pu travailler sur le court plus régulièrement au lieu de passer mon temps derrière un ordinateur portable », a conclu Swiatek.
Quand on est adolescent, c'est l'âge qu'on dit "ingrat", on a plein d'idées bizarres qui vous traversent l'esprit et une vision du monde complètement fausse. Ce sont des choses intimes, à ne surtout pas dévoiler en public, même plus tard et même en reconnaissant qu'on avait tout faux.