L'Equipe a rencontré Peng Shuai
Le 07/02/2022 à 00h15
par Guillem Casulleras Punsa
La Chinoise a réaffirmé au quotidien français qu'elle allait bien et qu'elle vivait sa vie normalement.
Et, comme elle a annoncé au journaliste de "L'Équipe" qu'elle prenait sa retraite sportive, ça veut dire qu'elle ne quittera plus la Chine. On l'a menacée de représailles sur sa famille si, en rejouant hors de Chine, elle en profitait pour demander l'asile politique (aux États-Unis par exemple), c'est quasiment une évidence pour moi.
Mais bon, on a la preuve qu'elle est bien vivante, et on peut espérer que les dirigeants chinois n'iront pas plus loin contre elle : fin des viols etc.
C'est déjà un soulagement. J'espère qu'elle pourra se reconstruire et avoir une suite de vie heureuse. Après tout, avec cette retraite sportive sans doute forcée, le Régime chinois ne l'a condamnée "qu'à" rester dans son pays. Comme au temps des Soviétiques avant la chute du rideau de fer en 1989.
Il faudrait peut-être qu'elle vous le dise devant vous pour que vous la croyez ou vous arriverez à trouver une nouvelle excuse ?
Encore combien de temps sur cette affaire qui ne cesse de durer?
Du calme, le bot communiste.
Avis à tous ceux qui veulent comparer ce que nous vivons à ce qu'ils vivent... Vive la démocratie, quelle qu'elle soit !
Tant qu'on la verra pas hors de Chine et sans représentant avec elle, je pense que je serais jamais convaincu
Vêtue du survêtement rouge de l'équipe nationale de hockey, Peng Shuai a reçu les journalistes de « L'Équipe » dimanche à Pékin, dans une suite du 16e étage de l'hôtel où le comité olympique chinois a établi ses locaux. (B. Papon/L'Équipe)
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Peng Shuai : « Ma vie est comme elle doit être : rien de spécial »
La joueuse de tennis chinoise Peng Shuai s'exprime pour la première fois dans un média international et indépendant depuis sa réapparition publique et le tourbillon qui a accompagné son message du 2 novembre.
Sophie Dorgan et Marc Ventouillac, envoyés spéciaux à Pékin mis à jour le 6 février 2022 à 23h52
Vouloir rencontrer Peng Shuai à l'occasion des Jeux de Pékin était une évidence. Une façon aussi de lui témoigner que l'attention qui lui est portée ne faiblit pas et de pouvoir constater si elle était en bonne santé. Malgré les limites et les contraintes de l'exercice, la pleine conscience qu'elle répéterait les propos tenus précédemment aux médias officiels chinois, à savoir qu'elle revenait sur son message, posté le 2 novembre sur Weibo (un réseau social chinois) et évaporé trente minutes plus tard, où elle accusait un ancien haut responsable chinois, Zhang Gaoli, de l'avoir forcée à avoir des relations sexuelles.
Rencontrer Peng Shuai, oui mais comment ? Le moyen le plus sûr de la contacter nous parut être le Comité olympique chinois (COC). Après tout, il s'agissait des Jeux Olympiques de Pékin et Thomas Bach, le président du Comité international olympique, s'était engagé personnellement dans l'affaire. Demande effectuée sans grande illusion. En pensant que même si l'entretien avait lieu, chaque mot en serait soupesé au gramme près. Le 18 janvier, notre demande fut envoyée à M. Gou Zhongwen, président du COC, par l'intermédiaire du CIO. Ce n'est que jeudi dernier que la réponse arriva. Un courriel signé de M. Wang Kan, directeur de cabinet du Comité olympique chinois. Il nous expliquait que l'athlète acceptait l'entrevue, avec cependant quelques exigences : qu'elle s'exprime en chinois, qu'on lui soumette les questions en amont et que l'interview soit publiée sans commentaire.
De notre côté, nous avons précisé qu'il n'y aurait pas de relecture de leur part et nous savions qu'il faudrait aller au-delà des mots. L'entretien était confirmé pour ce dimanche matin à 11 h 30, heure chinoise, dans un grand hôtel pékinois où le Comité olympique chinois a établi ses locaux. M. Wang Kan, jeune dirigeant arborant un tee-shirt aux couleurs de l'équipe olympique chinoise, nous reçut avec une jeune femme vêtue d'un survêtement de volontaire. Selon lui, notre journal était le seul à avoir fait cette demande au COC et il était considéré comme sérieux.
Une discussion d'une heure environ
Depuis le début de l'affaire, c'est la première fois que Peng Shuai s'exprime dans la presse internationale et indépendante. L'entrevue s'est déroulée dans une suite du 16e étage de l'hôtel. Dans un salon d'une douzaine de mètres carrés, sobrement meublé de deux canapés, trois fauteuils et quelques vases chinois posés sur une étagère. La jeune femme (36 ans) est arrivée cinq minutes après l'heure dite. M. Wang Kan était allé la chercher une vingtaine de minutes plus tôt. Elle nous a salués cordialement. Souriante, mais un peu tendue au départ. Elle qui s'exprimait en anglais dans les conférences de presse sur le circuit a répondu dans sa langue maternelle. M. Wang Kan assurait la traduction, mais comme il l'avait proposé lui-même, nous avons fait appel à une interprète à Paris pour rester au plus proche de ses propos.
Prévue pour durer une demi-heure, la discussion s'est étalée sur une heure environ. Nous avons pu poser plus de questions que prévu, même celles qui ne figuraient pas explicitement sur la liste que nous avions accepté de transmettre. Vêtue d'un survêtement rouge pour soutenir l'équipe de hockey chinoise, Peng Shuai est apparue en bonne forme. Le masque ne permettait pas de distinguer les traits de son visage, mais ses yeux, ses sourcils et sa gestuelle exprimaient ses réactions. Bras croisés en début d'entretien, elle s'est progressivement détendue, a repris sa posture initiale lorsqu'il s'agissait de questions ayant trait à l'affaire elle-même, a posé avec le sourire, sans son masque, pour la photo et nous a remerciés d'être venus. Dans l'interview qui suit, au-delà de répéter ce qu'elle avait déjà dit aux médias chinois, elle parle aussi de sa carrière de joueuse de tennis qu'elle met, à regret, derrière elle, de son espoir de visiter Lausanne où le président Bach l'a invitée « après la pandémie », de ses souhaits que « chacun, dans son chemin de vie, puisse rencontrer moins d'écueils et plus de quiétude ».
« La communauté internationale, notamment sportive, s'inquiète pour vous. ''L'Équipe'' vous a consacré sa une, des "#LibertéPengShuai" et "OùestPengShuai ?" se sont multipliés sur Internet. Êtes-vous au courant ?
- Je ne pense pas être au courant de tout parce que je ne regarde pas beaucoup les informations venant de l'étranger. Je ne suis pas capable de lire l'anglais mais j'en ai entendu parler. Tout d'abord, je tiens à remercier tous les joueurs ATP et WTA, tous les sportifs et toutes les personnalités en grand nombre qui se sont préoccupés de moi. Mais je ne pensais pas qu'il y aurait une telle inquiétude et je voudrais savoir : pourquoi une telle inquiétude ?
Que s'est-il réellement passé après votre post du 2 novembre sur Weibo ?
- Ce qu'il s'est passé... J'ai déjà répondu à cette question, lors d'une interview à Shanghai ainsi que par un mail adressé à la WTA, et de nombreux autres mails. Ce post a donné lieu à un énorme malentendu de la part du monde extérieur. Je souhaite qu'on ne déforme plus le sens de ce post. Et je souhaite également qu'on ne rajoute pas plus de battage médiatique là-dessus...
Vous avez porté une accusation d'agression sexuelle dans le texte que nous avons vu en Europe. Qu'avez-vous réellement écrit ? Nous ne comprenons pas.
- Agression sexuelle ? Je n'ai jamais dit que quiconque m'avait fait subir une quelconque agression sexuelle.
Votre post a été effacé au bout de trente minutes, puis vous aussi avez disparu et il a fallu deux semaines pour vous revoir en photo, manger avec vos amis, puis il y a eu la vidéo avec Thomas Bach. Pourquoi avez-vous disparu ?
- Je n'ai jamais disparu, tout le monde a pu me voir.
Tout le monde pensait que vous aviez disparu et s'inquiétait pour votre santé et votre sécurité. Vos amis ne parvenaient pas à vous joindre et pensaient donc que vous aviez été arrêtée, d'autant que votre post sur Weibo ressemblait à un appel à l'aide ?
- (Elle cherche ses mots) Je n'ai jamais disparu. Simplement, beaucoup de gens, comme mes amis y compris du CIO, m'ont envoyé des messages, et il était tout à fait impossible de répondre à tant de messages. Mais, avec mes amis proches, je suis toujours restée en contact étroit, j'ai discuté avec eux, répondu à leurs emails, j'ai aussi discuté avec la WTA... Mais, à la fin de l'année, le système informatique de communication de leur site web a été changé et de nombreux joueurs ont eu des difficultés à se connecter à ce moment-là. Mais nous sommes toujours restés en contact entre collègues. C'est pourquoi je ne sais pas pourquoi l'information selon laquelle j'avais disparu s'est répandue.
Pourquoi votre post Weibo a-t-il disparu ?
- (Ferme) Je l'ai effacé.
Pourquoi l'avez-vous effacé ?
- Pourquoi ? Parce que j'en avais envie.
Avez-vous eu des problèmes avec les autorités chinoises après votre post ?
- Je voudrais dire tout d'abord que les sentiments, le sport et la politique sont trois choses bien distinctes. Mes problèmes sentimentaux, ma vie privée, ne doivent pas être mêlés au sport et à la politique. Et le sport ne doit pas être politisé car, lorsque c'est le cas, cela revient la plupart du temps à tourner le dos à l'esprit olympique et cela va à l'encontre de la volonté du monde du sport et des sportifs.
Comment est votre vie depuis le 2 novembre ?
- Elle est comme elle doit être : rien de spécial...
Mais êtes-vous libre de vous déplacer en Chine ? Il y a encore la pandémie mais, par la suite, est-ce que vous pourriez vous rendre par exemple librement à Lausanne pour rencontrer M. Bach ?
- Je voudrais tout d'abord que l'on comprenne bien qui je suis : je suis une fille tout à fait normale, une joueuse de tennis tout à fait ordinaire. Parfois je suis sereine, parfois je suis contente, parfois je me sens triste, ou encore je peux me sentir très stressée, soumise à une très forte pression... Toutes les émotions et réactions normales qui habitent les femmes, je les vis et les ressens aussi. Vous me demandez si je peux voyager. Auparavant, si je voyageais à l'étranger, c'était soit pour des compétitions, soit pour faire soigner mon genou.
Parlons tennis alors. Êtes-vous toujours joueuse professionnelle ?
- Dans mon coeur, je pense que je serai éternellement une joueuse de tennis professionnelle.
Vous vous entraînez ?
- Non, pas ces derniers temps.
Avez-vous l'intention de reprendre votre carrière ?
- Vous voulez dire la compétition ?
Oui, sur le circuit professionnel.
- (Elle rit.) Peut-être dans une équipe vétéran !
On ne vous reverra plus sur le circuit WTA ?
- Le tennis a transformé ma vie, m'a apporté de la joie, des défis et tant de choses encore. C'est parfois difficile de savoir dire au revoir et de prendre sa retraite. De nombreuses personnes me posent cette question. Même si je ne participe plus à des compétitions professionnelles, je serai pour toujours une joueuse de tennis. L'arrivée soudaine de cette pandémie a rendu caducs tous nos projets. Nous subissons tous cette pandémie qui représente un énorme défi. Nous n'aurions jamais imaginé être un jour confrontés à ça, de nombreuses compétitions ont été annulées. Tout est complètement perturbé.
M. Wang Kan, directeur de cabinet du comité olympique chinois (à droite) était présent durant l'entretien. (B. Papon/L'Équipe)
Qu'est-ce qui vous pousse à arrêter ?
- Si l'on considère mon âge (36 ans), mes multiples opérations chirurgicales et la pandémie qui m'a forcée à arrêter si longtemps, je crois que ça sera très difficile de retrouver mon niveau sur le plan physique. Depuis une dizaine d'années, le cartilage de mon genou nécessite des injections et j'ai subi deux interventions chirurgicales il y a environ sept ans. Ces cinq dernières années, j'ai encore subi trois opérations. C'est une blessure très importante. Avant la pandémie, je me rendais tous les deux-trois mois à Munich pour mes injections. Avec la pandémie, on ne peut plus rien prévoir. Il faut voyager, se mettre en quarantaine, s'entraîner. C'est quasiment impossible de reprendre un entraînement normal, de récupérer et de retourner en compétition.
La pandémie s'essouffle et vous pourrez peut-être retourner à Munich pour vos soins ?
- Mon problème de genou ne m'empêche pas de vivre normalement, c'est surtout pour jouer au tennis et participer à des compétitions, mais ces injections ne sont pas non plus une garantie absolue de pouvoir jouer. Comme la lésion était importante et mon genou très douloureux, les médecins ne pouvaient que conseiller l'opération. Lorsque j'ai subi la deuxième intervention chirurgicale, les médecins m'ont dit qu'ils n'étaient pas sûrs que je pourrais reprendre et retrouver mon niveau. C'est un défi très difficile. Quand la pandémie est arrivée, cela faisait près d'un an que j'étais en convalescence après les opérations et il était difficile de savoir si je pourrais réellement retrouver mon niveau. C'est pourquoi ma participation à de grandes compétitions était déjà fortement revue à la baisse.
J'ai un message du joueur français Nicolas Mahut pour vous. Il voudrait jouer en double mixte avec vous à Roland-Garros. Seriez-vous d'accord ?
- (Elle rit.) C'est quand ? J'ai peur de ne pas avoir le niveau. Chez les professionnels, le niveau est très élevé, c'est trop rapide pour moi. Ce serait une très grosse pression, parce que je sais qu'il faut être très rapide. Les exigences sur le plan sportif, la réactivité, les capacités sont toutes très élevées. Je crois que je ne peux qu'intégrer une équipe de vétérans après ma retraite. Mais je le remercie beaucoup pour cette invitation (sourire).
Pourquoi avez-vous choisi de communiquer avec le président du CIO Thomas Bach plutôt qu'avec la WTA ?
- Je n'ai rien choisi. Comme tout le monde, comme vous-mêmes, j'ai vu la déclaration sur le site officiel de la WTA. Avant ça, j'avais seulement reçu un e-mail de la cellule psychologique de la WTA, aucun collègue ne m'a contactée. Lorsque j'ai pris connaissance de la déclaration de la WTA, j'ai reçu un second mail qui venait à nouveau de la cellule psychologique ainsi qu'un SMS. C'était très inhabituel pour moi, pourquoi aurais-je besoin d'une assistance psychologique ou ce genre de choses ? Je ne savais pas comment je devais le comprendre... Mais si les psychologues de la WTA ne parvenaient pas à me joindre et pensaient (à cause de ça) que j'avais disparu, je trouve que c'est un peu exagéré. Donc après avoir lu cette déclaration, j'ai répondu moi-même au président de la WTA, Steve Simon. Plusieurs copies ont été envoyées et ces e-mails, je les ai écrits moi-même. C'est ma déclaration personnelle. Le même soir, je l'ai également envoyée par WeChat à mes collègues du département des joueurs afin de confirmer personnellement que j'étais bien moi-même l'auteure des messages envoyés depuis ma messagerie mail de travail.
Ensuite, tout le monde a pu me voir participer à un événement promotionnel du tennis destiné aux jeunes. C'est après avoir participé à cet événement que j'ai reçu l'information que le président du CIO, M. Thomas Bach, souhaitait avoir une conversation en vidéo avec moi. Nous avons finalement décidé de la faire le soir même.
Vous deviez voir le président Bach pendant ces Jeux ?
- Je remercie particulièrement M. Bach qui, lors de notre conversation vidéo, m'a invitée à partager un dîner avec lui pendant ces JO. Lors de ce dîner, samedi, nous avons pu beaucoup discuter et échanger agréablement. Il m'a demandé si j'envisageais de revenir à la compétition, quels étaient mes projets, ce que j'envisageais, etc. C'est sûr que je ressens en moi un petit regret, mais chaque être humain éprouve parfois des regrets au cours de sa vie, parce qu'en réalité, lorsque j'ai choisi de subir une seconde opération, c'était dans le but de pouvoir reprendre la compétition aux JO. En mon for intérieur, j'espérais, je rêvais de décrocher une médaille, mais comme j'avais le genou abîmé, je n'ai pas pu participer aux Jeux de Tokyo (l'été dernier), je n'avais pas récupéré le niveau nécessaire pour participer à une compétition olympique. La vie, c'est comme ça, elle est faite aussi de nombreux regrets. Comme le dit Monsieur Bach, l'esprit olympique ne se résume pas seulement à obtenir une médaille, c'est aussi un challenge humain pour chacun, une incitation à persévérer, où chacun exprime sa passion pour le sport.
Vous avez parlé d'autres choses ?
- J'aime beaucoup l'histoire, et le mouvement olympique a aussi son histoire. J'espère que je pourrai aller visiter le musée olympique, à Lausanne que M. Bach m'a invité à découvrir, après la pandémie, lorsque les choses iront mieux et que la situation sera stabilisée.
Envisagez-vous de vous rendre à des compétitions durant les Jeux de Pékin ?
- Oui ! J'aimerais encore mieux jouer et non regarder ! Hier soir (samedi), je suis allée voir la compétition de curling. Je voudrais aller voir aussi le patinage artistique, la danse sur glace. J'ai aussi particulièrement envie d'assister au ski acrobatique parce que nous avons la championne chinoise Eileen Gu que j'aime beaucoup. Il y a beaucoup de choses que j'aimerais voir, même s'il y a beaucoup de sports, de techniques que je ne comprends pas. Je suis très excitée à l'idée d'assister à ces compétitions.
Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter aujourd'hui ?
- Si l'on parle de mes espoirs, j'espère qu'entre les pays du monde, aux cultures et aux systèmes différents, les antagonismes soient moins nombreux et la compréhension plus profonde. Et j'espère que chacun d'entre nous puisse vivre dans la joie et le bonheur. Je souhaite que chacun, dans son chemin de vie, puisse rencontrer moins d'écueils et plus de quiétude. J'espère aussi que chaque athlète participant à ces Jeux d'hiver puisse donner le meilleur de lui-même, et également... bien sûr que je souhaite ardemment que les athlètes chinois ramènent beaucoup de médailles ! »
Le reste, plonge le lecteur dans l'affliction.
Après, elle exprime quand même devant son mentor le souhait de pouvoir voyager un jour...
Et se garde bien de dire qu'elle n'est plus une joueuse professionnelle, même si tous les arguments sont là pour dire qu'elle a pris de fait sa retraite sportive.
On ne la reverra plus c'est clair.
Encore combien de temps sur cette affaire qui ne cesse de durer?
Mais vu qu'elle chinoise, tu vas peut-être quand même éviter de la faire quitter un pays dont elle vit la majorité de sa vie , non? Et même si elle la quittait, tu sais aussi qu'elle a de la famille là-bas? Donc qu'elle aura toujours cette soi-disant pression?
C'est pas la peine de rentrer dans un cercle vicieux pour la voir libre
"Du calme, le bot communiste."
Roussel ♥