Mentalement, Fils a progressé : “Il y a un an, j’aurais pris 6-0 au quatrième”
Arthur Fils participe à la fête française à Wimbledon où trois joueurs français ont atteint les huitièmes de finale.
À 20 ans, le Lyonnais se rassure. Après un bon tournoi de Halle où il aura même pris un set à Zverev avant de s’incliner, il a rejoint les huitièmes de finale ce samedi.
Après un premier tour solide, il réussit l’un des exploits de la première semaine en renversant Hubert Hurkacz (7-6, 6-4, 2-6, 6-6 ab.). Profitant de l’abandon du Polonais alors qu’il avait déjà pris les devants, le Français a eu du mal au troisième tour, mais s’est finalement imposé.
Opposé à un Roman Safiullin qui s’était hissé en quarts de finale de Wimbledon l’an passé, Fils est passé par toutes les émotions. Manquant complètement son troisième set, il n’est pas passé loin de la sortie avant de se ressaisir pour décrocher son premier huitième de finale en carrière (4-6, 6-3, 1-6, 6-4, 6-3 en 3h17).
Heureux, le Français a expliqué se satisfaire avant tout de sa résilience mentale : “Oui, j’étais vraiment down mentalement à la fin du troisième set et, franchement, il y a un an, j’aurais pris 6–0 au quatrième. Je me plaignais un peu des conditions.
Mais au début du quatrième, je me suis dit : ‘Maintenant, tu fermes ta gueule, tu arrêtes de te plaindre et tu verras à la fin si tu as gagné. Ne parle plus.’ C’est une des raisons pour lesquelles j’ai gagné. Parce qu’ensuite, j’étais dedans, très focus.”