« Mon chambrage, c’était comme celui de Djokovic à Turin, où il a imité un chef d’orchestre », explique Mensik après sa victoire électrique contre Müller

Jakub Mensik a vécu un après-midi agité sur le court 14, défiant Alexandre Müller et le public français, qui était évidemment à fond derrière son adversaire.
Après le gain du troisième set, le récent vainqueur du Masters 1000 de Miami y est allé de son chambrage envers le public, en imitant les mouvements d’un chef d’orchestre. Un geste qu’il a ensuite expliqué en conférence de presse :
« J’avais beaucoup entendu parler de l’ambiance ici. L’année dernière, je n’ai pas pu le vivre. Mais cette année, je m’y attendais, même si je pense que je n’étais pas vraiment prêt. Tu as l’impression d’être dans un match de football. C’est complètement dingue, mais pour être honnête, j’ai adoré.
Dans ma tête, je me disais qu’ils m’encouragaient, qu’ils scandaient mon nom. Qu’ils ne disaient pas 'Allez Alex', mais 'Allez Jakub'. C’est ce qui a fait la différence pour moi, car sinon j’aurais commencé à mal jouer. [...]
C’est ce que fait Novak quand tout le monde est contre lui. C’était parfois l’enfer pendant ce match. Le chambrage, c’était comme celui de Djokovic contre Sinner à Turin, où il a imité un chef d’orchestre. »