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Murray remporte Wimbledon, 77 ans après Fred Perry !

Murray remporte Wimbledon, 77 ans après Fred Perry !

Publié par , dimanche 07/07/2013 18:26

Fiche de Andy MurrayFiche de Novak DjokovicWimbledon 2013 Toute la Grande Bretagne attendait ça depuis 1936 ! Andy Murray a remporté, ce dimanche, l'édition 2013 de Wimbledon. Il a pour cela dominé Novak Djokovic avec une assurance impressionnante en finale, s'imposant en 3h10 et trois manches (6/4, 7/5, 6/4). L'Ecossais succède ainsi à Roger Federer au palmarès de l'épreuve où il inscrit son nom 77 ans après Fred Perry qui était le dernier Britannique à avoir remporté le tournoi.

Murray plus costaud que Djokovic d'entrée
Dans un match d'une intensité phénoménale dès le premier échange (20 frappes de balle), Murray s'est tout de suite montré légèrement supérieur à Djokovic dans les bras de fer de fond de court. Plus régulier et plus véloce, il a fait le break une première fois (2/1) sans réussir à le confirmer (2/2) avant d'y parvenir quelques jeux plus tard (5/3). Plein de sang froid, il a conclut sans trembler d'un jeu blanc sur son service (6/4).

Un Murray à réaction
Dans le deuxième acte, c'est Djokovic qui a pris le meilleur départ. Repartant de l'avant sans broncher, il a fait le break pour mener 4 jeux à 1 et se mettre en position idéale pour recoller au score. Mais c'était sans compter sur la capacité de réaction de Murray. Serrant le jeu comme jamais, l'Ecossais a ainsi complètement renverser la vapeur pour s'adjuger 6 des 7 jeux suivants, remporter le set et se détacher deux manches à rien.

Un dernier set complètement fou
Sûr de sa force, Murray a continué sur le même rythme en début de quatrième acte. Faisant le break d'entrée, il a rapidement mené 2 jeux à 0, se retrouvant ainsi pour la première fois avec son destin réellement entre les mains. Une considération qui est peut-être à l'origine de la saute de concentration qui a suivi. Beaucoup moins tranchant et peut-être un peu plus tendu, le Britannique a en effet ouvert la porte à Djokovic qui en a parfaitement profité. Le numéro 1 mondial a fait son retard (2/2) puis la différence dans la foulée pour virer en tête (4/2). Mais, à l'image de ce qu'il avait fait dans le deuxième set, c'est le moment qu'a choisi Murray pour repasser la vitesse supérieure face au Serbe incapable de suivre la cadence.

Murray résiste à Djokovic
Tant et si bien qu'une quinzaine de minutes plus tard, Murray se trouvait en possession de trois balles de sacre (6/4, 7/5, 5/4 40-0) dans un dernier jeu presque décevant. Mais il ne fallait pas faire l'erreur d’enterrer Djokovic trop vite. Ne s'avouant jamais vaincu avant l'heure, le numéro 1 mondial a ainsi sauvé chacune des trois balles de match avant de s'offrir lui-même trois balles de débreak. Offrant du même coup quelques sueurs froides et un suspens insoutenable au public, il a tout même fini par craquer. Vainqueur sur sa quatrième opportunité, Murray pouvait exulter, il venait enfin d'accomplir la mission que tout le peuple britannique lui avait confié il y a quelques années.

Murray succède à Perry dans l'histoire
A 26 ans et moins d'un an après avoir remporté les Jeux Olympiques puis son premier titre du Grand Chelem à l'US Open, Murray rentre donc définitivement dans l'histoire. Il est en effet le premier Britannique depuis Fred Perry en 1936 à inscrire son nom au palmarès du tournoi. Un palmarès où il succède à Roger Federer qui l'avait battu en finale l'année dernière. Cela faisait 77 ans que la Grande Bretagne attendait ça. Bravo Monsieur !

A. Murray: "Il faisait très chaud. Je n'avais encore joué aucun match dans la chaleur pendant ce tournoi. Les premiers jeux ont été terribles. Les quatre premiers ont dû prendre une demi-heure. C'était un match extraordinairement exigeants du point de vue physique. Et mentalement, le dernier jeu restera le plus dur de ma carrière. (...)
Je crois que j'ai persévéré. C'est l'histoire de ma carrière. J'ai subi de dures défaites, mais je me suis amélioré un peu chaque année. J'ai continué à apprendre et à travailler aussi dur que je pouvais."

N. Djokovic: "C'était très long pour un match en trois sets. Il a mieux joué dans les moments décisifs. J'ai eu un break d'avance dans les deux derniers sets mais je l'ai laissé revenir. Il ramenait des balles incroyables, notamment sur les amorties. Il était partout sur le court. Il a joué un tennis fantastique, ça ne fait aucun doute, il méritait de gagner.
Je n'ai pas toujours été assez patient. Nous avons joué à un très haut niveau. Je savais que j'allais devoir jouer mon meilleur tennis pour gagner, car il était extraordinairement motivé (...). J'ai beaucoup donné en demi-finale, mais ce n'est pas une excuse."

Top des commentaires comments
Je crains qu'il va devoir tourner la page. Après, il peut déjà être fier de lui, il est parmi ceux ayant gagner un grand chelem au moins dans leur carrière.
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Roger-Federer-16 Roger-Federer-16
L’épaule + les jambes + le mental + l’historique vs Collins + les cris de Collins + la température à 28 degrés + le vent nord ouest à 2.6 km/h + une ampoule sous l’orteil gauche + le plat mexicain d’h
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Nikoneko Nikoneko
Mdr le mental, c’est l’excuse bidon. Si elle avait aucun mental elle ne serait pas là aujourd’hui, elle n’aurait pas battu Osaka et Gauff, elle n’aurait pas été tête de série, elle n’aurait même pas f
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Nikoneko Nikoneko
Ca reste un "bon" tournoi pour Garcia, 1/4 de finales sur un M1000, en ayant sorti Osaka et Gauff n3 mondiale.
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Stan LR Stan LR
Bien triste cette nouvelle 😞
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GoRoger GoRoger
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