Nadal : « Je n’ai jamais pensé que j’étais Superman »
Rafael Nadal n’est plus un joueur de tennis professionnel depuis le mois de novembre.
La légende espagnole a définitivement rangé les raquettes après avoir participé au Final 8 de la Coupe Davis à Malaga.
Pour The Players Tribute, Nadal, 38 ans, est notamment revenu sur l’héritage qu’il pense laisser dans sa carrière.
« La plupart du temps, vous ne gagnez pas le tournoi auquel vous participez. Peu importe qui vous êtes, la plupart du temps, vous perdez.
La vraie vie est la même. Vous apprenez à vivre avec les moments de joie et les moments de douleur, et vous essayez de les traiter de la même manière.
Dans les bons moments, je n’ai jamais pensé que j’étais Superman, et dans les mauvais, je n’ai jamais pensé que c’était un échec.
Ce qui vous fait grandir en tant que personne, c’est la vie elle-même. Les échecs, les nerfs, la douleur, la joie, le processus de se réveiller chaque jour et d’essayer d’être un peu meilleur pour atteindre ses objectifs », a-t-il développé.
« J’espère que mon héritage restera comme ce que j’ai toujours essayé de faire avec les autres. Le respect. C’était la règle d’or de mes parents.
Quand j’étais enfant, mon père me disait toujours : ’Inventer, c’est difficile. Copier les autres, c’est beaucoup plus facile.’ Il ne parlait pas de tennis. Il parlait de la vie.
Regardez autour de vous et observez les gens que vous admirez. Comment ils traitent les gens. Ce que vous aimez chez eux.
Agissez comme eux et vous vivrez probablement une vie heureuse. J’ai retenu cette leçon, qui m’a accompagné durant chaque match que j’ai joué.
Je n’étais pas animé par la haine de mes rivaux, mais plutôt par un profond respect et une profonde admiration pour eux.
J’essayais juste de me réveiller tous les matins et de me sentir un peu mieux pour pouvoir les suivre. Ça n’a pas toujours marché ! Mais j’ai toujours essayé...
En retour, j’ai reçu de la joie, du bonheur, de l’amour et de l’amitié, et bien plus encore », conclut Nadal.