Rafael Nadal, un champion à la gloire passée ?
Rafael Nadal a officiellement annoncé, ce jeudi, qu'il ne disputerait pas la fin de saison sur le circuit ATP. Cela fait déjà trois mois, depuis sa défaite au deuxième tour de Wimbledon, que le Majorquin est éloigné des courts par une blessure au genou gauche. Il tarde à revenir et semble avoir plus de mal que prévu à se remettre sur pieds. La question se pose donc naturellement, Nadal a-t-il atteint ses limites physiques, est-il un champion à la gloire passée ?
Un style de jeu trop physique ?
Beaucoup l'annonçaient comme une fatalité, presque depuis le début de sa carrière, "son jeu est trop physique, il ne tiendra pas le choc sur la durée". Effectivement, le physique joue un rôle primordial dans le tennis pratiqué par l'Espagnol. Quoi de plus normal au vu de ses capacités hors normes dans ce domaine et de sa formation de pur joueur de terre battue ? Une terre battue sur laquelle les échanges durent et où la composante physique prend souvent le pas sur la composante technique. Car c'est peut-être à ce niveau-là que se situe le problème justement. Nadal a façonné son tennis sur la brique pilée et son style de jeu est adapté aux caractéristiques de cette surface ocre. Une surface ocre moins violente pour le corps, sur laquelle on glisse au lieu de s'arrêter brusquement, dans laquelle on s'enfonce légèrement au lieu de buter violemment. Tout l'inverse des surfaces dures, utilisées durant la majeure partie de la saison, auxquelles les efforts physiques répétés de Nadal ne sont pas adaptés sur le long terme.
Nadal de blessure en blessure
Il a tenu le choc un moment mais la répétition de ses prouesses physiques et l'enchaînement des matchs à une cadence infernale, la rançon de la gloire, ont fini par laisser des traces. Le danger s'est fait sentir. La fin de saison 2008 marque la première alerte pour l'Espagnol. Touché au genou déjà (tendinite), il doit renoncer à la Masters Cup de Shanghai et à la finale de la Coupe Davis. L'année suivante, c'est à Roland Garros que ses genoux lui jouent des tours. Diminué comme il l'admettra par la suite, il s'incline en huitièmes de finale face à Robin Soderling et doit déclarer forfait pour la saison sur gazon. Début 2010 ensuite, c'est en plein Open d'Australie qu'il est lâché par son physique. Touché au quadriceps, il doit abandonner en quarts de finale face à Andy Murray.
Nadal fait évoluer son tennis, en vain
Face à celà, Nadal ne reste pas sans réaction. Sa filière de jeu évolue, il se montre plus offensif et il améliore considérablement son service. Les résultats sont probants, son titre à l'US Open en 2010 en est le meilleur exemple. Armé d'un service de feu qu'on ne lui connaissait pas et d'un tennis résolument tourné vers l'attaque, il croque un à un tous ses adversaires jusqu'au titre.
Mais ces ajustements ne suffisent pas, il souffre toujours régulièrement des genoux. En 2011, il remporte un sixième titre à Roland Garros dans la douleur et apparaît usé tout au long de la saison malgré ses efforts pour limiter sa débauche d'énergie. Début 2012, les blessures semblent cependant loin, la grande forme est de retour et il accumule les titres, Roland Garros en tête, et donc les matchs, éternel problème. Nadal a de nouveau trop tiré sur la corde, tant et si bien qu'il se présente complètement épuisé à Wimbledon où il s'incline dès le deuxième tour face au modeste Lukas Rosol. Une fois de plus un genou est en cause, le gauche cette fois, la fois de trop.
Nadal prend les bonnes décisions
Le Majorquin révèle alors qu'il souffre depuis le printemps du syndrome de Hoffa, une inflammation de la boule graisseuse située derrière le tendon rotulien. Pouvant encore éviter une intervention chirurgicale, il décide de faire un vrai break et annonce qu'il ne reprendra le chemin des courts que lorsqu'il sera complètement rétabli. Il s'agit probablement de la meilleure décision qu'il pouvait prendre. Ne pas se soucier des points ATP perdus, enfin écouter les signaux d'alerte envoyés par son corps et se concentrer avant tout sur son complet rétablissement. Même si son absence se prolonge, laissant libre cours à toutes les supputations quant à la gravité de sa blessure, l'Espagnol et son clan semblent savoir où ils vont.
Un horizon à nouveau dégagé ?
L'objectif affiché est clair : débuter 2013 en pleine forme et en finir pour de bon avec les pépins physiques. L'annonce récente de son choix de disputer le tournoi sur terre battue d'Acapulco à la place de celui sur dur de Dubai au mois de février prochain (Voir Saison 2013: Nadal jouera à Acapulco !) va dans ce sens. Nadal paraît enfin fermement décidé à ne plus faire de concession par rapport à sa santé physique. Voilà qui devrait lui permettre de retrouver puis de conserver la forme et donc d'entrevoir l'avenir avec optimisme. Un champion de sa trempe en pleine possession de ses moyens a très probablement encore de beaux moments de gloire devant lui. Rendez-vous dès le mois de janvier prochain pour en juger.
Je te rejoins en revanche, de quoi se plaint il ? D'autres joueurs jouent plus aue lui sur dur et ne sont pas blesses ; personne ne le force a jouer tous les points en tapant 50 echanges avec une intensite enorme.
P.S. : En GB, il y a beaucoup de courts sur gazon, et ce n'est pas dangereux pour les genoux.
D'une façon générale il faut qu'on arrête avec le présupposé que Nadal n'est pas technique. Si faire du lift c'est pas technique, faire des passings en bout de course c'est pas technique, poser des volées c'est pas technique, des coups droits décroisés et j'en passe c'est pas technique alors je ne sais plus ce que technique veut dire. Je pense que beaucoup confondent technique et esthétique. Je suis persuadé qu'on ne peut pas gagner autant de GC, et être l'un des plus grands joueurs de tennis (certainement le plus grand au regard de ses H2H avec le Big4) sans avoir de la technique.
Le clay (terre battue) est la surface la plus répandu chez les jeunes que se soit en Italie, en Espagne ou en Amérique Latine. Ceci parce qu'il a été prouvé scientifiquement que c'est la surface la moins dangereuse pour le corps et en particulier les genoux et le dos! Voilà pourquoi elle est recommandé et aussi répandu chez les jeunes.
En France, en GB et aux USA ce n'est pas le cas, parce que cette surface coute beaucoup plus d'argent à l'entretien.
Le hard US qui est comme du ciment (béton) est la surface la plus dangereuse pour les joueurs.
Donc le paragraphe raconte vraiment n'importe quoi! Ce n'est pas parce que Nadal a une formation de joueur de Terre battue qu'il use son corps plus que les autres! :p
==> C'est parce l'espagnol a toujours compensé son déficit technique (talent pur de tennis) par le physique.
Nadal est techniquement au niveau tennistique pur, moins doué, que les autres joueurs du top ATP!
Son entraineur Toni Nadal le savait, c'est pour cette raison qu'il l'a fait bosser autant le physique. Ainsi Nadal est devenu une véritable "machine" capable de tenir des heures à haute intensité sur un court et capable de courrir à une vitesse suffisante pour couvrir le terrain! Là où des joueurs comme Federer use de leur "génie" et de leur intelligence pour anticiper le coup de l'adverse pour ne pas se faire déborder; il y a de l'autre côté un tout autre style qui est celui de Nadal, à savoir être suffisamment rapide et infatigable pour couvrir le terrain.
Et le point de grâce a été de transformer Nadal en faux gaucher avec une réussite incroyable au vu du nombre de top player gaucher! :)
==> Voilà ce qui use Nadal plus qu'un autre joueur! La majeur partie de la saison ce joue sur hard (surface rapide) et sur ce genre de surface on doit développer un jeu d'attaque si on ne veut pas courir après la balle!
Nadal joue exactement le même jeu d'usure sur toute les surfaces, il est donc logique que son corp ait commencé à lâcher!
Djokovic est un peu dans le même style que Nadal, mais lui est capable de changer de style de jeu suivant la surface et l'adversaire.
Nadal n'a jamais eut un service exceptionnel sur lequel s'appuyer! Sa seule force la dessus est de servir gaucher!
Pour ce qui est de son revers, il est classique et Nole l'a prouvé et Nadal lui-même a reconnu que c'était son point faible.
Nadal c'est surtout un bras gauche comme il n'a jamais été permis de rêver et un physique à tout épreuve.
Mais le physique décline avec l'âge et l'usure: c'est naturel et humain.
Nadal est l'un des rares joueurs de TB à avoir réussit sur toutes les surfaces,, et effectivement sont physique exceptionnel l'a beaucoup soutenu. L'explication d'une formation poussée sur TB qui le rendrai sur certain appui plus fragile, semble se tenir!
C'est la conclusion qui me semble la partie la plus intéressante, elle sou s’entend ,( c'est comme ça que je l'ai compris ) que Nadal mettrai le frein dans le nombre de tournoi qu'il ferrait dans l'année!!
Dans ce cas là il va forcément engranger moins de points que ces principaux rivaux !!
IL ne va pas tout gagner c'est évident,!
Conclusion ( un peu rapide peut être) Nadal ne sera jamais plus N°1 mondial, la CD il ne va plus la faire,, et il ne serra en pleine forme que pour l'OA ( début de saison) et bien sur la saison sur TB,!!
2013 devrai être le copie-collé de 2012!!
Evidemment, il ne le fera pas, mais ça montre à quel point la domination sur une seule surface peut lui permettre d assurer le minimum
Nadal est arrive au sommet a 18 ans, il a donc 8 ans dans les pattes {dans les genoux surtout}. Federer a explose en 2003, a 22 ans, et a donc un peu plus de 9 ans dans les jambes. La différence n est pas énorme.
edit . je parle du sommet de l explosion des joueurs, de leur installation dans le top 3. Federer a explosé assez tard.
On ne dit pas que Nadal n est pas technique, mais que le combat physique est une partie prépondérante de son jeu. Quand on n abrégé pas les échanges et qu on essaie de faire craquer l adversaire au bout de 50 coups de raquette très liftes, c est certes difficiles a faire techniquement mais encore plus physiquement.
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