Roddick tire sa révérance sur l'Arthur Ashe Stadium
Elle ne semble pourtant pas si lointaine cette époque où un jeune américain au caractère bien trempé et à l'humeur un brin excentrique se révélait au public français sur les courts de Roland Garros en venant à bout de son compatriote Michael Chang malgré les crampes qui le tiraillaient. Cela fait pourtant plus de 11 ans déjà et c'est ce teenager d'alors qui a définitivement rangé ses raquettes ce mercredi à l'occasion des huitièmes de finale de l'US Open.
Un palmarès plutôt bien fourni
Entre temps, l'intéressé aura eu le loisir de marquer le Circuit ATP et l'histoire du tennis de son empreinte. Un titre et une finale à l'US Open (2003 et 2006), une place de numéro 1 mondial (du 03/11/2003 au 01/02/2004), trois finales à Wimbledon (2004, 2005 et 2009) toutes perdues face au même Roger Federer, un titre et une finale en Coupe Davis (2007 et 2004) ainsi qu'un total de 32 titres, US Open 2003 compris, remportés sur le circuit.
Une personnalité du circuit
Même s'il n'a au final pas été LE rival de Federer qu'on voyait en lui à ses débuts ni le champion aux multiples titres du Grand Chelem que son sacre à New York en 2003 laissait espérer, Roddick laissera tout de même derrière lui de très beaux états de service et le souvenir d'un personnage charismatique, généreux et toujours prêt à rigoler. Un personnage très apprécié et respecté de tous qu'on voit mal ne pas s'impliquer à nouveau dans le tennis à l'avenir, après avoir d'abord légtimement pris un peu de recul.
En attendant, Andy manquera certainement au tennis et le tennis manquera certainement à Andy mais chacun s'en remettra et poursuivra son chemin car c'est ainsi que les choses vont. Bravo Andy, merci et bon vent.
C'est toujours horriblement triste ces moments où une génération de joueurs s'en va... Un par un...