Rublev se confie : "J’ai lutté pendant de nombreuses années contre la dépression"
Andrey Rublev s’est présenté en conférence de presse avec une transparence presque déstabilisante.
Magnifique vainqueur de Sinner en quarts de finale, il espère désormais maîtriser Arnaldi pour rejoindre la finale du Masters 100 de Montréal.
Questionné sur la période de mauvais résultats dont il semble être en train de sortir, le Russe ne s’est pas caché, expliquant avoir traversé des moments très durs dans sa vie personnelle.
Touchant, il a déclaré : "De quoi je parle quand je dis que j’ai eu des difficultés ces derniers mois ?
Mentalement, je n’étais pas en ordre. Je ne sais pas comment on peut le dire. Je pense que c’était déjà un long moment de tout.
J’ai commencé à m’épuiser parce que j’ai lutté pendant de nombreuses années contre la dépression, avec beaucoup de choses en dehors du terrain.
Je pense que cette année, je ne pouvais plus gérer tout ça, et ça a commencé à exploser.
Cela a commencé à exploser de plus en plus sur le terrain parce que dans la vie, j’étais capable de rester calme, mais sur le terrain, je brûlais tout.
À la fin, oui, j’avais du mal. Maintenant, depuis ces derniers mois, je me sens vraiment bien, et tout de suite, le tennis va mieux."
D'ailleurs je trouve plutôt bizarre cette explication sur sa dépression, qui apparement n'est pas réglée puisque, régulièrement, il montre toujours des signes de souffrance, qui se manifestent avec des excès de violence.
Les questions des journalistes sur son état sont après tout logiques, puisque malheureusement Rublev donne de temps en temps des signes de faiblesses psychiques.
Même si on risque de lui demander toutes les semaines comment va sa dépression...
Franchement, par moments, on se passerait bien de ces conférences de presse... qui sont davantage "people" que sportives (au sens technique du terme).
Oui mais non ça ne marche pas comme ça en fait.
Il y a des tas de gens qui sont victimes d’un syndrome dépressif et ne deviennent pas violents avec leur famille, le matériel à leur travail, ou leurs collègues.
Ça fait bien longtemps que le Russe devrait être suspendu, il est dangereux sur un court de tennis.
Il a beau sortir les violons en dehors, il est juste mal éduqué.
Tu peux être dépressif, ça n’excuse pas tout et tu dois rester maître de toi même.
Rublev a surtout des pulsions et un versant pathologique pour la violence qui n’entre absolument pas dans les critères DSMV de l’épisode dépressif caractérisé.
Je crois qu'il aura encore des crises et pas la peine de lui taper dessus à ce moment-là, les amendes ou les suspensions, c'est assez.