Swiatek passe aux aveux : "Je pense que ça va m’apporter un peu plus d’humilité"
Bien que médaillée de bronze, Iga Swiatek est tombée de très haut lors de ces Jeux Olympiques.
Annoncée comme immense et incontestable favorite au sacre olympique, la Polonaise a finalement chuté, à la surprise générale, en demi-finale. Battue par Zheng (6-2, 7-5), future championne olympique, Swiatek a eu un mal fou à relativiser sa déception.
Vraiment très marquée par sa déconvenue, la numéro 1 mondiale a expliqué vivre des émotions très négatives, mais a surtout confié que cet échec devait la faire grandir : "J’avais beaucoup pleuré après avoir perdu en Australie (en 2021) dans la foulée de mon premier Grand Chelem à Roland‐Garros. Au moins pendant trois jours.
Si je n’avais pas joué aujourd’hui (vendredi), j’aurais peut-être pleuré pendant une semaine. Ça a été très difficile.
J’arrive la plupart du temps à relativiser en me disant que ce n’est que du sport, que du tennis.
Mais là, c’est comme si on m’avait brisé le cœur. Je me rends compte que j’ai encore beaucoup de travail pour mieux me connaître.
Parce que je suis n°1 depuis longtemps, je me pensais à l’abri de tout, mais ce tournoi m’a montré que ce n’était pas le cas.
Je pense que ça va m’apporter un peu plus d’humilité. Ça pourrait m’aider à devenir meilleure à l’avenir."
Tu as déjà beaucoup gagné et nul doute que tu gagneras encore et l'or , tu pourras encore aller le chercher dans 4 ans parce que tu ne seras pas si vieille
En revanche Swiatek n'a pas l'air de prendre toute la mesure de ce qu'elle dit lorsqu'elle effleure le fait qu'elle ne soit pas "à l'abri". C'était pourtant déjà manifeste à Dubaï (Kalinskaya), puis à RG où elle s'en sort miraculeusement au 1er tour (Osaka) et aux JO où après avoir été sérieusement malmenée par Collins, elle a été dominée par Zheng
Son jeu requiert beaucoup d'énergie car il est assez univoque.
De sorte que la prise de conscience n'est pas complète:
Il n'y a pas que... l' hubris qui est en cause chez la Polonaise. Ses qualités techniques ne sont pas aussi exceptionnelles que ce dont on lui fait crédit...