Williams remporte l'US Open et son 17ème Grand Chelem !
Serena Williams est entrée un peu plus dans l'histoire du tennis, ce dimanche, en inscrivant une nouvelle fois, la cinquième, son nom au palmarès de l'US Open. Victorieuse de Victoria Azarenka en finale (7/5, 6/7, 6/1), elle a en effet décroché son 17ème titre du Grand Chelem, soit autant que Roger Federer sur le Circuit ATP. Mais que ce fut dur pour l'Américaine dans ce choc au sommet qui a tenu toutes ses promesses pendant près de trois heures (2h45).
Williams devant malgré le vent
Bien qu'explosive sur le premier jeu (break d'entrée), Williams s'est d'abord montrée fébrile et particulièrement perturbée par le vent qui balayait l'Arthur Ashe Stadium. Première balle de service trop peu efficace, ajustements approximatifs mais surtout une Azarenka agressive et incroyablement solide de l'autre côté du filet. Malmenée et tout près de la rupture à 4/5, elle a tout de même tenu bon pour finalement trouver la faille dans la foulée et s'adjuger la première manche (7/5).
Azarenka ne renonce jamais
Galvanisée, l'Américaine a poursuivi sur sa lancée dans le deuxième acte. Dominant désormais l'échange, elle a réussi le double break (4/1) concédant tout de même au passage un 6ème jeu alors qu'elle n'avait encore jamais cédé plus de 5 jeux par match depuis le début du tournoi. Cela n'allait pas être le dernier. En effet, Azarenka ne s'avouait pas vaincu, effaçant immédiatement un premier break (4/2) avant de débreaker pour de bon (5/5) alors que Williams servait pour le match. Furieuse, l'Américaine parvenait à refaire la différence dans la foulée (6/5) mais, une nouvelle fois, elle n'arrivait pas à conclure sur son engagement (6/6). Plus solide, c'est au final la Biélorusse qui s'adjugeait ce deuxième acte par 8 points à 6 au jeu décisif.
Williams en toute maîtrise
Agacé par son propre manque de réalisme, la numéro 1 mondiale s'est toutefois parfaitement ressaisie à l'entame du dernier set. Appuyant très fort sur l'accélérateur d'entrée, elle a fait la différence au terme d'un quatrième jeu terriblement disputé (3/1). Cette fois l'écart creusé allait être définitif ou presque puisqu'elle parvenait à l’accroître (5/1). Elle manquait alors pas cette nouvelle occasion de conclure sur son service (6/1) et laissait exploser sa joie dans quelques bonds euphoriques après un ultime retour trop long d'Azarenka. Un retour trop long qui est loin d'être à l'image du splendide match livré par la numéro 2 mondiale. Quelle finale encore et quelles championnes !
Williams écrit l'histoire
A 31 ans et 348 jours, l’Américaine devient la joueuse la plus âgée à s’imposer à Flushing Meadows. Elle est aussi la première à parvenir à conserver son titre depuis la Belge Kim Clijsters en 2010 et enfin la première numéro 1 mondiale à tenir son rang depuis Justine Henin en 2007. Mais elle s'offre surtout un 17ème titre du Grand Chelem, autant que Roger Federer, revenant ainsi à une petite unité des 18 sacres de Chris Evert et de Martina Navratilova mais encore à 7 longueurs du record absolu de Margaret Smith Court (24 titres). Il n'y a plus de doute c'est bien pour l'histoire, dans la cour des très grandes, que joue désormais Serena Williams.
Bravo les filles, il est tant que Maria revienne pour qu'il y ait un peu plus de suspens au moins entre elle et Vika!
Pour ma part, je trouve que les finales dames de Grand Chelem devraient se jouer en trois sets gagnants, comme ce fut le cas pour les finales dames du Masters il y a une vingtaine d’années je crois.
Ce match, déjà grandiose, eût été sans doute alors un match d’anthologie !
Les deux joueuses, très entraînées, n’étaient fatiguées ni l’une ni l’autre, et pouvaient bien encore jouer un set ou deux.
Par ailleurs, comme c’est la finale, elles ont tout le temps de se reposer le lendemain et les jours suivants.
Pour en revenir au match lui-même, j’ai le bonheur, depuis la fin de mon adolescence, d’avoir pu suivre toute la carrière de Serena, donc sa victoire ici-même en 1999, et il m’a fallu attendre septembre 2013 pour trouver en face d’elle une joueuse ayant un meilleur mental : AZARENKA.
Ce qu’elle a réalisé en fin de deuxième set est en effet exceptionnel, face à une Serena soudain devenue fébrile.
Au troisième set, la Biélorusse a mal maîtrisé le vent, tandis que l’Étasunienne s’est mis à servir des aces par kyrielles, dont un à plus de 200 km/h. Ça a suffi à faire la différence. AZARENKA est une grande championne qui gagnera encore des tournois du GC, mais il lui manque le service de Serena pour espérer en devenir la successoresse… et gagner elle aussi 17 tournois du GC en carrière (non terminée d’ailleurs).
Regardons Wimbledon 2013 : le match était à peine commencé que Marion menait déjà 6-1, 5-1. C’est à cause de ça que la malheureuse Sabine s’est mise à pleurer : elle se rendait compte que ce qui eût dû être une grande, belle et longue fête allait se terminer sitôt commencé. Elle s’est bien reprise malgré cela, et revint à 5-4 en ce deuxième set. Mais c’était trop tard et elle n’a pas pu nous montrer ce qu’elle sait faire sur gazon, n’ayant pas un troisième set pour se rattraper.
Marion aurait-elle gagné ce Wimbledon avec une finale en trois sets gagnants ? Oui, probablement, ayant deux sets d’avance. Mais, au moins, Sabine aurait eu le temps de montrer à tous qu’elle aussi savait jouer sur gazon ! Les téléspectateurs qui n’ont regardé que la finale de ce prestigieux tournoi ont dû se demander comment la jolie Allemande avait pu battre la grande Serena !
Ta remarque part d’un bon sentiment, mais le tennis en fauteuil roulant, combien sont-ils sur terre à le pratiquer ? Très peu.
C’est, encore plus que le tennis tout court très peu pratiqué en Afrique (continent pauvre), un sport de riches auquel n’ont accès que quelques rares privilégiés de pays souvent très riches, comme la France.
Personnellement, moi qui suis handicapé, je ne m’intéresse pas du tout aux sportifs handicapés. Ils sont si peu nombreux dans le monde à pouvoir bénéficier d’une structure d’entraînement de grande qualité que la concurrence s’en trouve très affaiblie et que les mêmes sportifs et sportives se retrouvent continuellement dans les palmarès.
Ceci dit, bravo à ces sportifs handicapés, qui montrent à tous les handicapés du monde que la vie peut être belle même quand on n’est pas « comme les autres ». Ils sont des exemples pour ceux qui, sans eux, deviendraient peut-être aigris, renfermés sur leur handicap.
Ce n’est pas un oubli. L’auteur de l’article a voulu indiquer les joueuses à atteindre immédiatement pour Serena (Martina NAVRATILOVA et Chris EVERT), ainsi que celle qui détient le record (Margaret COURT).
Mais il y a, en effet, deux autres joueuses au milieu : Steffi GRAF (22 titres) et Helen WILLS (épouse MOODY), qui détient 19 titres, sans avoir mis les pieds en Australie.
Tu ne peux pas résumer cette magnifique finale à ce simple troisième set. C’est injuste envers Victoria.
Quelqu’un avait écrit ici qu’elle prendrait 6-0, 6-0 ; or elle a fait trembler Serena, la dominant mentalement en fin de deuxième set. Et, au premier set, ViKA n’est pas passée non plus très loin de la victoire (à deux points du set).
Bref, sans dire que Serena a eu de la chance, ce qui n’est pas vrai, disons que Victoria fut loin d’être ridicule, et, avec beaucoup de réussite, aurait presque pu gagner cette finale en deux sets au lieu de la perdre en trois.