Réconcilié avec l’ocre, Medvedev ne cache pas ses ambitions
Medvedev et la terre battue, c’est une histoire d’amour qui a mis un certain temps à se dessiner. A ses débuts, le Russe ne supportait pas le tennis sur ocre. En 2021, lors du Masters 1000 de Rome, excédé, il suppliait même l’arbitre de le disqualifier : “C’est une surface pourrie, comment pourrais-je ne pas jurer ? Si vous aimez être dans la boue comme un chien, tant mieux pour vous”.
Oui mais voilà, le numéro 4 mondial n’est pas du genre à abandonner. Persévérant, il a fait évoluer son jeu pour performer sur terre battue également. Ironie du sort, il a, deux ans après son coup de sang, remporté le même tournoi de Rome (en 2023).
Ainsi, Medvedev, qui défie Karen Khachanov ce jeudi, n’hésite plus à se montrer ambitieux. Lors de sa conférence de presse d’après-match (victoire 6-2, 6-4 face à Gaël Monfils), il a déclaré : “La saison dernière m’a montré et a montré à tout le monde que je peux gagner n’importe quel tournoi sur terre battue. Quand tu gagnes un tournoi comme Rome, tu peux aussi gagner les autres. Ça m’a donné beaucoup de confiance”.
Le Russe, ambitieux, s’affiche désormais comme un prétendant au sacre, à Monte-Carlo comme ailleurs. Confiant, Medvedev se voit même capable de s’imposer Porte d’Auteuil : “Roland-Garros et Rome, c’est un peu pareil. Bien sûr, c’est un Grand Chelem, donc c’est plus dur. Je n’aime pas autant la terre battue que les courts en dur, mais maintenant, je l’accepte et j’essaie de trouver des solutions.”