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Kenin Fighting Spirit
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COME ON !

Vous êtes fans de Sofia, vous aussi vous êtes en transe a chacun de ces matchs, vous marchez comme un robot après chaque combat, vous pourriez miser votre maison sur sa victoire, vous vous mettez soudain a parler russe sans même jamais l'avoir appris,

DAVAI !

Cette attitude si contestée, vous c'est ça qui vous transporte, qui vous transcende, c'est ce fighting spirit qui vous fait vivre votre match comme un combat de boxe.
Ne cherchez plus, vous êtes au bon endroit ! Voici le premier groupe dédié a Sofia Kenin.
Ne vous inquiétez pas, Sofia continue a s’entraîner !
Elle vous fait un bisou et vous dit a bientôt pour un nouveau titre !

Open d'Australie : L'Avènement de Sofia Kenin
2 février 2020, 07:17
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Open d'Australie : L'avènement de Sofia Kenin

Publié par TennisTemple.com Rédaction, samedi 01/02/2020 15:12

La petite fille qui visitait émerveillée les coulisses du tournoi de Miami guidée par Kim Clijsters en assurant qu'elle aussi gagnerait un jour un grand titre a tenu sa promesse: à 21 ans, Sofia Kenin a fait son entrée samedi en Australie dans le cercle très fermé des vainqueurs en Grand Chelem.

Née en 1998 à Moscou parce que ses parents, qui avaient quitté l'URSS en 1987 pour s'installer à New York, voulaient pouvoir compter sur l'aide des grands-mères à la naissance de leur bébé, Sonia, comme l'appelle tendrement son père, est néanmoins un pur produit américain parfaitement assumé.

Pour preuve, sa raquette décorée aux couleurs du drapeau US et une foi inébranlable en elle qui peut passer pour de l'arrogance.

"J'ai toujours cru que je pouvais le faire", a-t-elle asséné après sa qualification pour la finale, alors qu'elle n'avait encore jamais dépassé les 8es de finale en Majeur (Roland-Garros 2019 en battant au passage la reine Serena Williams au 3e tour). "Bien sûr, ce n'était pas écrit, je ne savais pas exactement quand ça arriverait. Y parvenir aussi jeune, je pense que c'est incroyable. Ce n'est pas donné à tout le monde de vivre un tel moment, de réaliser son rêve", a-t-elle affirmé.

Déjà à 6 ans au tournoi de Miami où elle était invitée comme une VIP, elle expliquait avec aplomb à un journaliste comment elle serait capable de retourner le service d'Andy Roddick, l'un des plus grands serveurs du circuit à cette époque, pour le battre.

- Fascination pour Roddick -

Peu avant, elle avait croisé le joueur à qui Clijsters l'avait présentée comme une future championne. Roddick lui avait dit "travaille dur !" en lui tapant dans la main.

Depuis, selon son père et coach Aleksander, elle est fascinée par Roddick. "Elle se figeait comme en transe dès qu'elle le voyait", raconte-t-il.

Manifestement, cette admiration n'a pas disparu. Un message de l'ex-N.1 mondial sur Tweeter après sa qualification pour la finale a remis Kenin dans un surprenant état d'exaltation.

"Fais tout péter et ramène le titre Sofia !", a tweeté Roddick. "Je vais le faire !" répond Kenin surexcitée et les yeux rougis d'émotion, plus par le tweet que par sa victoire contre la N.1 mondiale Ashleigh Barty en demi-finales, selon des images filmées par sa compatriote, la joueuse Bethanie Mattek-Sands dans les vestiaires du Melbourne Park.

Elle a tenu pour la première fois une raquette dans l'allée de sa maison à Pembroke Pines, en Floride, alors qu'elle avait 3 ans et demi. C'était une raquette de son père, qui jouait simplement en amateur.

- Des balles plutôt que des poupées -

"Elle n'aimait pas jouer avec les jouets, les poupées... ce qui lui plaisait, c'étaient les balles, de toutes les tailles", se souvient Aleksander Kenin qui s'est rendu compte qu'elle avait une bonne coordination oeil-bras.

Il l'a alors emmenée voir un premier entraîneur et de fil en aiguille, Sofia a progressé dans les tournois de la Fédération américaine (USTA) jusqu'à devenir professionnelle en 2017, puis membre de l'équipe US finaliste de la Fed Cup 2018, et désormais lauréate en Grand Chelem.

Mais son père se souvient encore de ces voyages "dans les coins les plus improbables des Etats-Unis" pour l'emmener jouer des tournois.

"Je roulais toute la nuit et on cherchait des courts où s'entraîner, parfois une heure avant le match... parfois même on était en retard pour le match", raconte-t-il en évoquant tous les sacrifices qu'il a consentis avec son épouse pour la réussite de leur fille.

"Tout ça, elle le sait, mais grâce à Dieu elle n'a pas eu besoin de le revivre", souligne Aleksander. Il faut peut-être trouver là l'explication de son comportement parfois irritant sur le court où elle multiplie les gestes rageurs d'encouragement comme de colère.

Longtemps, estime-t-il, les gens n'ont pas cru en la possible carrière de Sofia dans le tennis professionnel "parce qu'elle n'était pas grande" (1,70m aujourd'hui).

"Heureusement que moi j'ai vu en elle des choses que les autres n'avaient pas remarquées..." Bien vu papa !

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Source: AFP
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