Le film Borg/McEnroe, retraçant la rivalité des deux champions, est sorti en France ce mercredi
Le 12/11/2017 à 13h52
par Romain12
Il a été réalisé par J. M. Pedersen.
L'avis suivant n'engage que moi bien sur.
Le personnage de Borg est excellent tant sur le plan physique que psychologique et à tous les stades de sa jeunesse.
L’entraîneur de Borg est parfait également.
Pour Mac Enroe, c'est moins bien, il manque une certaine arrogance et l'absence de ressemblance physique n'aide pas à retrouver vraiment le personnage.
Les parents de Mac Enroe sont pas mal (le père surtout).
Le personnage de Gerulaitis est amusant (vu uniquement sur l'aspect festif) et celui de Connors, très moyen (uniquement à l’occasion de la demi-finale contre Mac Enroe)
La psychologie, le mental, la volonté sont omniprésents dans ce film.
C'est avant tout un film sur l'atmosphère et la pression ressentie par les joueurs et leurs différents parcours pour arriver au plus haut niveau avec en point d'orgue cette fameuse finale de Wimbledon.
Bien sûr à apprécier dans le contexte de l'époque même si on peut transposer à celle actuelle, les qualités mentales exceptionnelles qu'exigent le tennis de haut niveau (mais même dans votre club en compét. :))
Les scènes de match sont réalistes mais limitées et pas assez nombreuses à mon sens mais j'allais dire dans ce cas autant se re-visionner le match.
Ne vous attendez pas à voir des échanges complet, ce n'est pas un match de tennis !!!
Cela plaira surtout à ceux qui ont connu cette période et la nostalgie y fait pour beaucoup.
(Spoil, surtout pour ceux qui tapaient la balle contre une porte de garage...;))
PS : allez le voir en VO pour bosser votre suédois...
@Philo75
Cherchez l'intrus. :p
mais je vais attendre un peu...
en tout cas la rivalité Borg/Mcenroe prouve qu'une grande rivalité n'est pas une question de quantité de matchs.
car finalement Borg et Mcenroe se sont joués que 14 fois sur le circuit ATP c'est peu comparé aux 23 Borg-Connors, aux 36 Mcenroe-Lendl ou aux 34 Sampras-Agassi, et pourtant la rivalité Borg-Mcenroe a fasciné et eu une aura que n'ont jamais égalé ces autres grandes rivalités.
Qui ça ? On ne parle pas de Spielberg, Nolan, Cameron ou Eastwood pour se permettre d’abréger, sous-entendu tout le monde a compris de qui on parlait.