Nadal écrase Ferrer en finale à Acapulco, Rafa est de retour !

Cette fois il n'y a plus de doute possible, Rafael Nadal est bien de retour. Opposé à David Ferrer en finale de l'ATP 500 d'Acapulco dans un choc présenté comme son véritable premier gros test, l’Espagnol a en effet littéralement survolé les débats. Il a complètement débordé son compatriote pour l'emporter en 1h04 et deux minuscules sets (6/0, 6/2) sur la terre battue mexicaine. C'est la deuxième fois qu'il inscrit son nom au palmarès de l'épreuve après son titre de 2005.

Nadal en rouleau compresseur
Affichant dès les premiers échanges du match une forme qu'on ne lui connaissait plus, Nadal n'a laissé aucune chance à son adversaire du jour. En véritable rouleau compresseur, à coup de frappes lourdes et bombées si caractéristiques, il a méthodiquement détruit les plans tactiques que son compatriote tentait de mettre en place. Virevoltant, alliant puissance et finesse, il a ainsi dominé les débats sans partage ou presque, Ferrer devant patienter jusqu'au 9ème jeu pour enfin débloquer son compteur. De jeu, "Rafa" n'en concédera au final qu'un seul autre pour l'emporter après seulement 1h04 de match sur le score sans appel de 6/0, 6/2.

Nadal succède à Ferrer
Pas de 20ème victoire consécutive donc ni de 4ème titre d'affilée pour Ferrer sur l'ocre d'Acapulco. Au lieu de ça, c'est Nadal qui lui succède au palmarès de l'épreuve. Un palmarès où le Majorquin avait déjà inscrit son nom en 2005, quelques mois avant de remporter son premier Roland Garros. Au moment de se lancer dans ce qui s’apparente à une deuxième carrière, il ne pouvait probablement pas rêver meilleur départ.

R. Nadal: "C'est incroyable, c'est quelque chose qu'il m'était impossible de penser il y a quelques heures. Je n'ai vraiment jamais pensé que j'arriverai à jouer à ce niveau ce soir. (...) Cela a été une grande semaine pour moi et, aujourd'hui, j'ai exceptionnellement bien joué. J'ai dominé le jeu contre le numéro 4 mondial et je ne pourrais pas être plus heureux. Particulièrement quand je me rappelle d'où je viens. Peut-être que les conditions étaient en ma faveur mais j'ai la sensation qu'il s'agit d'un des meilleurs matchs de ma carrière. (...) Il y a beaucoup d'émotion aujourd'hui. J'ai tout le temps envie de pleurer. Ces derniers mois ont été longs, il s'est passé beaucoup de choses avec mon équipe, avec ma famille, beaucoup de gens m'ont énormément soutenu. C'était des moments vraiment difficiles."

D. Ferrer: "J'aurais souhaité mieux jouer mais je n'ai jamais trouvé mon rythme. Vous avez des jours avec et des jours sans. Rafa a vraiment bien joué et je n'ai pas pu faire davantage. Je n'ai pas eu la moindre chance mais je repars (ndlr: d'Acapulco) avec un sentiment positif."