Medvedev musèle Bublik pour rejoindre les quarts à Madrid
On le savait déjà mais Daniil Medvedev confirme tous ses progrès dans l’apprentissage du jeu sur ocre. S’il reste meilleur sur surface rapide, ses failles sur ocre semblent gommer avec le temps. Interrogé après sa victoire face à Korda (5-7, 7-6, 6-3 au troisième tour), le Russe expliquait que ses progrès s’expliquent surtout par un changement d’attitude : “Le sentiment que ce n’est pas ma surface préférée et que certaines choses me dérangent et ne me permettent pas de jouer mon meilleur tennis sur terre battue est toujours d’actualité. Maintenant, avec l’expérience, je sais beaucoup plus ce que je veux faire de moi‐même. C’est pour ça que je suis plutôt calme même si je perds le match. La question serait : Ai‐je fait ce que je voulais faire ? [...] Si j’ai bien fait, cela veut dire que l’adversaire était meilleur que moi. Alors qu’il y a 3 ou 4 ans je me sentais complètement perdu sur le terrain. Maintenant je sais ce qu’il me reste à faire.”
Cette tendance s’est confirmée ce mardi. Dans un duel décousu où Bublik a alterné entre coups gagnants merveilleux et fautes grossières (33 coups gagnants, 27 fautes directes), c’est finalement la solidité et la sobriété du Russe qui a fait la différence (8 fautes directes seulement). Sans prendre de risques mais en ne donnant presque rien, Daniil Medvedev a fini par faire exploser un Kazakh trop inconstant (7-6, 6-4 en 1h44).
En quart de finale, Daniil Medvedev affrontera le vainqueur du duel entre Rafael Nadal et Jiri Lehecka.