Paolini et l'aspect mental : "Je perdais le match avant même de le jouer"
Jasmine Paolini ne va pas jouer sa première demi-finale en Grand Chelem par hasard ce jeudi à Roland-Garros (face à Mirra Andreeva). Il s'agit de l'aboutissement d'un long processus pour la joueuse de 28 ans. L'Italienne l'a expliqué en conférence de presse.
Un processus de transformation de son approche mentale du tennis et de ses matchs, qui lui a permis d'amorcer une progression fulgurante depuis la saison dernière. Elle a réellement pris une nouvelle dimension cette année en remportant son premier WTA 1000 sur les courts de Dubai en février.
Jasmine Paolini : "Je pense que j'ai commencé à mieux jouer, avec plus de consistance, l'année dernière, disons au milieu du mois de juillet. Match après match, je me suis sentie plus convaincue que je pouvais jouer à un plus haut niveau. Mais c'était un processus. Ce n'est pas comme si j'avais allumé quelque chose.
À présent, comme je l'ai dit plusieurs fois, je rentre sur le court en me disant à moi-même que j'ai une chance de gagner le match. Alors qu'avant, parfois, par exemple quand je jouais contre les meilleures joueuses, je me disais quelque chose comme 'd'accord, j'ai besoin d'un miracle pour gagner ce match'. Donc, je perdais déjà le match avant même de le jouer."