Meilleur 2024: | 20 |
Meilleur 2023: | 19 |
Meilleur 2022: | 24 |
Meilleur | 19 |
Francisco Cerundolo | |
Nationalité | Argentine |
Âge | 26 ans / 185 cm / 80 kg |
Prise | Droitier (2 mains) |
Pro depuis | 2018 |
Naissance/Résidence | ??? / Buenos Aires, Argentina |
Entraîneur | Kevin Konfederak |
Gains | 3 537 297$ |
Il passe de la 103ème à +/- la 51ème place mondiale, ce qui va tout changer pour lui !
Ça valait bien un article dans l'Equipe... Je le mets en clair (pour les non abonnés) car il retrace toute la carrière du joueur.
Tennis ATP, Miami Issu du journal.
Aux portes de la finale, Francisco Cerundolo vit un rêve éveillé au Masters 1000 de Miami
L'Argentin de 23 ans n'avait jamais joué de Masters 1000 avant Miami. Après dix jours de rêve, Il disputera sa place en finale ce vendredi face à Casper Ruud.
Lucile Alard, à Miami mis à jour le 1 avril 2022 à 00h39
Le vent entêtant qui traverse la Floride et maltraite les palmiers a ramené son brin de folie jusqu'au bord des courts. Le souffle vient d'Argentine et fait virevolter toujours plus haut les drapeaux ciel et blanc. Il porte aussi toujours plus loin Francisco Cerundolo, 103e mondial cette semaine, qui s'est hissé après dix jours dingues jusqu'en demi-finales à Miami. Terre d'asile de nombreux Sud-Américains, la ville accueille à bras grands ouverts l'Argentin, porté par ses compatriotes survoltés en tribunes. Après son dernier match, la légende Gabriela Sabatini, un titre à l'US Open (1990), a posé avec lui pour une photo-souvenir dans les coursives du stade.
Elle lui aura glissé au passage quelques mots de félicitations. Ce qu'il réalise à Miami est tout simplement incroyable. À 23 ans, Francisco Cerundolo ne sort pas de nulle part puisqu'il avait joué une première finale l'an passé sur le circuit à Buenos Aires (ATP 250). Mais à ce niveau, il était totalement néophyte. Avant la Floride, il n'avait jamais remporté le moindre match sur dur du circuit ATP. Il n'avait jamais joué de Masters 1000, pas plus qu'il n'avait battu de joueurs du top 25. En quelques jours, il a pulvérisé toutes les barrières, emportant sur son passage Reilly Opelka, Gaël Monfils, Frances Tiafoe et Jannik Sinner.
Comme le géant américain, l'Italien a abandonné, blessé, en quarts de finale. Ce qui a presque déçu son adversaire, prêt pour la baston. « Je voulais jouer, moi », lâchait-il en direction de son équipe à la fin du match. Mais cette petite frustration a vite laissé place à l'émotion du chemin accompli. « C'est tout ce que je voulais, tout ce dont j'ai rêvé. Mon premier Masters 1000, ma première demi-finale, quasiment 50e joueur mondial (51erang assuré avant sa demie)... Cela va tout changer pour moi », racontait celui qui, en parallèle de sa carrière pro, continue des études par correspondance à l'université de Palerme.
Son lycée terminé en 2016, il avait opté pour un parcours académique plutôt que de se lancer dans un avenir incertain dans le tennis. Mais il a continué à taper sérieusement la balle lors de plusieurs semestres en université américaine et est peu à peu revenu sur le circuit. Les Futures d'abord, puis les Challengers où il a poussé très fort fin 2020 en remportant trois titres. L'épidémie de coronavirus est passée par là et a entraîné le gel partiel du classement ATP. La situation l'a frustré. Déçu de ne pas monter plus vite dans la hiérarchie, il a décidé de changer d'optique. Oublié l'objectif du Top 100 (où il a finalement fait une apparition il y a quelques semaines et où il s'installera à partir de lundi), il s'est focalisé avant tout sur son jeu.
Ce changement mental l'a porté ces derniers mois. « Le tennis, je l'ai, mais avant j'étais un joueur très inconstant, confiait-il au quotidien argentin La Nacion il y a quelques jours. Je me suis amélioré mentalement, j'arrive à me concentrer. C'est ça qui ressort le plus depuis le début de l'année parce que la frappe de balle, je l'ai. » Il a de nouveau remporté un Challenger, en Bolivie, avant de faire un quart puis une demie à Buenos Aires et Rio de Janeiro. Les deux fois, il a perdu face à son compatriote Diego Schwartzman. Les deux fois, il a eu l'impression qu'il avait mieux à faire. Restait à transposer ces bonnes sensations de la terre battue, sur laquelle il a grandi, au dur.
Il a disparu d'entrée aux qualifications d'Indian Wells et au Challenger de Phoenix, mais restait persuadé que cette surface pouvait lui convenir. Arrivé à Miami, il a multiplié les séances notamment avec Sinner, qu'il affrontait en quarts. « Ces dix derniers jours, on s'est entraîné trois fois avec Jannik et il a réalisé qu'il avait le niveau pour affronter ces gars et les battre, témoignait son entraîneur, Kevin Konfederak, après la qualification pour les demies. Je pense que ç'a été une clé pour sa confiance, pour son jeu, et ça lui permet d'être à ce niveau. Il entre sur le court en y croyant. » Ce vendredi face à Casper Ruud, il aura la même philosophie. Le Norvégien, qui tentera lui aussi de rallier sa première finale de Masters 1000, devra se méfier du tourbillon argentin.
publié le 1 avril 2022 à 00h05 mis à jour le 1 avril 2022 à 00h39
commenter cet article
Matlou123aujourd'hui à 04h01
Et son petit frère Juan Manuel est également prometteur.
Sors complètement du système de formation mais il m'a été une belle révélation lors de son match contre Pella en ATP 250 il y a quelques mois. Malheureusement un jeu trop stéréotypé terre battue pour le moment. Beau coup droit avec des variations intéressants, manque un peu de vitesse et de jeu de jambes à mon goût. Un revers bien correct, moins fort que le coup droit ceci dit. A voir en challenger, j'avais bien aimé ce qu'il avait montré.
Maintenant on attend de voir si il est capable d'exister en Challenger cette saison.