Medvedev sur son comportement sur les courts : « C’est un peu comme si j’étais bipolaire »

Daniil Medvedev traverse une mauvaise passe depuis ces derniers mois, avec des résultats bien en deçà de ce que le public attend de lui.

Ces performances peuvent l’amener à se frustrer et à perdre les pédales sur un court de tennis.

Ce lundi, il est parvenu à remporter son premier tour à l’ATP 500 de Doha contre son compatriote Karen Khachanov, non sans mal.

En conférence de presse, dans des propos rapportés par L’Équipe, il a expliqué ses comportements : « C'est un peu comme si j'étais bipolaire, non ?

Quand je suis sur le court, je suis très concentré et l'adrénaline afflue. En face de vous, il n'y a plus aucune adrénaline et quand c'est comme ça, je suis cool.

Je ne vois pas pourquoi je devrais m'énerver. Mais sur le court, c'est une histoire différente. C'est comme ça depuis mon plus jeune âge et je retrouve aussi ça chez ma fille.

J'ai travaillé avec des gens, des psychologues... Peut-être que ça vient de mon enfance, ou autre chose.

Mais oui, alors que nous n'avons pas encore fini d'éduquer notre fille, parfois elle se comporte comme moi. Peut-être que c'est génétique…

Mais sur un court, je me bats à mort, je joue pour gagner, pour être compétitif. La seule chose qui compte, c'est de gagner le match.

Il peut se passer des choses qui vous mettent en colère. Là, j'étais en colère parce que je voyais que j'allais perdre le premier set et que je sentais que je jouais mal.

J'ai fait en sorte de me reconcentrer, mais je n'étais définitivement pas cool. Mais je fais très vite la part des choses.

Sur le court, ça me demande tellement d'énergie pour rester concentré. Mais là, tout de suite, je suis très heureux de revenir sur le court pour un prochain match.

Où il faudra à nouveau se concentrer… »