Dopage technologique et homme augmenté : une autre idée du sport ?
j'ai repris quelques passages intéressants de ce texte
n'hésitez pas à vous exprimer ;)
(je me suis souvenu de cette article en voyant que Murray avait une prothèse de hanche en métal) loin de moi l'idée de faire une polémique sur Murray, ce n'est pas le sujet, mais plus sur le fait d'imaginer que dans le futur les sportifs ne s’arrêteront pas à ça et pourront effectuer des modifications par choix (CF deux dernier paragraphes)
*j'ai coupé pas mal du texte mais très intéressant à lire en entier
source : http://www.cyclisme-dopage.com/dossierdefond/2017-10-27-cnetfrance-fr.htm
La technologie va-t-elle transformer les athlètes en machines surpuissantes et déshumanisées ? Où s'arrête l'amélioration et où commence le "sport augmenté" ? Bienvenue dans l'ère du dopage technologique.
De tous temps, les sportifs ont (...) essayé d'améliorer leurs performances - en s'entraînant comme des forcenés, mais aussi en jouant sur leur alimentation, jusqu'à prendre des drogues ou des substances leur permettant d'accroître leurs capacités physiques, comme les stéroïdes anabolisants ou l'EPO. Mais cette forme de dopage, devenue presque banale au fil des scandales, tend de plus en plus à être remplacée par un procédé plus insidieux, car plus visible, mais moins choquant : l'utilisation d'équipements de haute technologie.
[...] (je coupe ce passage sinon c'est trop long :') )
Le dopage technologique peut carrément prendre des accents science-fictionnesques, avec l'utilisation des données mesurées (le quantified self) et les prothèses bioniques, qui tendent à transformer le sportif en cyborg. L'analyse des données aide déjà les athlètes à remporter des compétitions, en se dépassant tout en réduisant les risques de blessures. De plus en plus de sportifs de haut niveau portent ainsi des "trackers", des capteurs et des GPS qui permettent de mesurer et de comparer les données d'un entraînement et celles d'une compétition, ou encore d'évaluer la qualité de leur sommeil. Les entraîneurs (notamment celui d'Usain Bolt) utilisent aussi des logiciels, comme le programme d'analyse vidéo Dartfish, pour décortiquer les mouvements d'un sportif en particulier, et les comparer avec ceux de l'équipe adverse - bientôt en temps réel.
Les prothèses de jambe permettent quant à elles de courir plus vite, jusqu'à devenir un sportif "augmenté". On se souvient évidemment du coureur handicapé Oscar Pistorius, et de ses prothèses en fibre de carbone, les "Flex-Foot Cheetah", qui lui conféraient un net avantage sur ses concurrents valides. Même s'il s'agissait dans son cas de pallier un handicap, ses prothèses en fibre de carbone avaient spécialement été conçues pour la course à pied. D'où le débat qui secoue l'athlétisme depuis 2011 : quelle est la frontière entre la réparation et l'augmentation ? Avec ses jambes artificielles, Pistorius était-il finalement un sprinter comme les autres, ou plutôt un super-athlète ?
Les prothèses permettent d'éviter les lésions musculaires aux tendons d'Achille et aux mollets, ce qui est clairement un avantage. Elles permettent aussi d'accélérer à la fin d'une course. Mais comme le note Bryce Dyer, ingénieur prothésiste à l'Université britannique de Bournemouth, de telles "lames" en fibre de carbone sont un désavantage au début de la course, ou lors d'un virage, car elles n'ont pas la "rigidité" d'une cheville humaine. Mais les progrès technologiques devraient bientôt effacer ces problèmes. "En avançant des décennies dans le futur, je pense qu'un jour, la science produira un membre bionique si sophistiqué qu'il émulera vraiment la fonction biologique des membres", explique ainsi Hugh Herr, ingénieur biomécanicien au MIT.
Augmentation, transhumanisme et nouveaux sports
De l'augmentation au transhumanisme (l'augmentation de nos capacités physiques grâce à la technologie, afin de devenir des surhommes), il n'y a évidemment qu'un pas à franchir. Il suffit de regarder le cas de Tiger Woods, qui s'est fait opérer des yeux pour améliorer sa vision (normale), pour prendre conscience du problème. (...)
Pour Hugh Herr, les technologies d'amélioration de la performance permettront aux sportifs de "repousser les limites humaines, mais aussi de créer de nouveaux sports - exactement de la même façon que l'invention du vélo a conduit à la pratique du cyclisme". Chez les transhumanistes, on imagine même de nouvelles catégories sportives, par exemple une catégorie "100% humains", une autre "modifiés à 50%", ou encore une dédiée à tous ceux utilisant des prothèses. "Je ne pense pas que le sport disparaîtra (la demande est trop forte), bien au contraire, il sera d'autant plus diversifié, il y en aura pour tous les goûts", écrit ainsi Alexandre Maurer .....
N'oublie pas de prendre des photals des animaux de la nature 🐅 🦁 🐆 🦒 🐘 🦏 🐁 🦓
V’la tous les parasites de TT
Allez bosser un peu !