L'interview d'Aryna Sabalenka sur le court après sa victoire contre Jessica Pegula en finale de l'US Open 2024. Lors de cette interview suivant sa victoire à l'U.S. Open 2024, Aryna Sabalenka exprime une immense gratitude et fierté d'avoir enfin réalisé son rêve de remporter le tournoi. Elle réfléchit à la proximité de ses victoires dans le passé et aux difficultés qu'elle a rencontrées, en particulier lors de cette finale éprouvante contre Jessica Pegula. Sabalenka reconnaît la solide performance de Pegula et prédit de futures victoires en Grand Chelem pour elle. Sabalenka partage que sa victoire est particulièrement significative après les défaites difficiles qu'elle a subies à l'U.S. Open lors des années précédentes. Elle souligne l'importance de la persévérance, affirmant que le travail acharné et la détermination peuvent finalement mener au succès. Sabalenka se sent fière d'elle-même et de son équipe pour leur soutien indéfectible tout au long de cette saison difficile. Lorsqu'on lui demande l'impact de son équipe, Sabalenka met en lumière à quel point ils ont été cruciaux pour elle tant sur le plan personnel que professionnel, les appelant sa famille et exprimant son amour et son appréciation profonds. Enfin, elle remercie la foule new-yorkaise, reconnaissant que même si beaucoup soutenaient Pegula, leur énergie et leur soutien ont rendu le tournoi spécial et mémorable pour elle.

Interview de Jessica Pegula sur le court après sa défaite contre Aryna Sabalenka en finale de l'US Open 2024. Jessica Pegula réfléchit à son parcours remarquable après avoir atteint sa première finale de Grand Chelem, reconnaissant le succès inattendu qu'elle a eu ces dernières semaines. Malgré un début d'année difficile, elle a su renverser la situation, culminant avec de solides performances tout au long de l'été. Elle exprime sa gratitude pour les matchs incroyables auxquels elle a participé, soulignant sa surprise et son appréciation pour tout le chemin parcouru. Dans son match contre Aryna Sabalenka, Pegula note la difficulté de faire face à une adversaire aussi puissante, surtout compte tenu de la domination de Sabalenka sur les surfaces dures. Elle se souvient de leur rude bataille à Cincinnati et admet que le style agressif de Sabalenka l'a souvent mise en difficulté pour prendre le contrôle du jeu. Bien que Pegula ait riposté dans les deux sets, elle n'a finalement pas pu surmonter Sabalenka, mais reste fière de sa résilience. Enfin, Pegula remercie son équipe de soutien, y compris ses entraîneurs, sa famille et ses amis, de l'avoir soutenue tout au long de ce parcours. Elle souligne à quel point il est significatif d'avoir leur soutien, en particulier lors de son tournoi à domicile, et exprime sa profonde gratitude envers tous ceux qui ont contribué à son succès.

Conférence de presse de Frances Tiafoe après sa défaite contre Taylor Fritz en demi-finale de l'US Open 2024. Frances Tiafoe revient sur sa défaite difficile, exprimant sa déception quant à la manière dont son corps a lâché pendant le match, en particulier lors du quatrième set lorsqu'il a ressenti des crampes inattendues. Bien qu'il se soit senti en bonne forme physique avant le match, il admet que les nerfs ont probablement joué un rôle important dans sa performance. Tiafoe pense qu'il était en bonne position pour gagner, soulignant que cette année représentait la meilleure opportunité pour lui d'atteindre la finale. Cependant, il reconnaît la résilience de Taylor Fritz et lui attribue le mérite de sa victoire. Malgré la douleur de la défaite, Tiafoe est déterminé à tirer des leçons de cette expérience et à continuer à s'améliorer. Lors de la séance de questions-réponses, Tiafoe mentionne que le rallye intense de 31 coups n'était pas la cause de ses problèmes physiques, mais qu'un moment ultérieur dans le set où il a souffert de crampes l'a été. Il partage également sa stratégie entre les sets, où il a tout fait pour se remettre. En regardant vers l'avenir, Tiafoe reste optimiste, soulignant que ses récentes performances, y compris un bon parcours à Cincinnati, l'ont bien positionné pour l'avenir. Il prévoit de terminer la saison en force, d'apprendre de ce revers, et croit que ses succès et ceux d'autres jeunes Américains ouvriront des portes à la prochaine génération de joueurs de tennis.

Interview sur le court de Taylor Fritz après sa victoire contre Frances Tiafoe en demi-finale de l'US Open 2024. Taylor Fritz dit que c'est un rêve devenu réalité. Il est en finale de l'US Open et promet de tout donner pour remporter le trophée. Christopher Eubanks : Eh bien, Taylor, c'était un effort incroyable, physiquement, mentalement. Frances est venu et a joué du très bon tennis pour gagner deux sets à zéro, et tu es resté avec, tu es resté fidèle à ton jeu—deux sets à un, désolé. Tu es resté dedans, tu es resté fidèle. Quels ont été les facteurs clés pour que tu puisses renverser le match ? Taylor Fritz : Il était—je veux dire, il était débordant depuis la ligne de fond. Il prenait la balle très tôt, changeait de côté très bien. C'était vraiment impressionnant. Et j'ai juste essayé de me dire de rester dedans et de me battre juste pour tenir mon service et d'appliquer cette pression du score autant que possible. Je me suis dit que si je ne donnais pas absolument tout ce que j'avais pour m'accrocher et voir si, tu sais, son niveau pourrait baisser un peu, je le regretterais pendant longtemps. Alors j'ai fait tout ce que je pouvais pour rester dedans. Christopher Eubanks : Tu sais, tu as dit que tu t'étais dit de rester dedans, mais j'ai regardé un peu ton box de coaching, et Michael Russell, qui est habituellement l'un des coaches les plus calmes et posés, semblait vraiment très engagé. L'entendre te donner cette énergie, est-ce que cela a aussi joué un rôle dans le retournement de la dynamique et l'augmentation de ton niveau d'énergie ? Taylor Fritz : Je pense que beaucoup de ces points étaient joués là où je sentais que je ne faisais vraiment rien de mal et que je me faisais juste submerger. J'étais un peu en train de paniquer, et, tu sais, il m'a juste dit de continuer à faire ce que je faisais, et il a accepté que c'était correct et de continuer à le faire répéter, et je pense que, tu sais, ça m'a aidé à me calmer et à me confirmer que je faisais la bonne chose. Christopher Eubanks : Eh bien, tu as fait la bonne chose, et tu as aussi fait quelque chose d'extrêmement spécial. Ce soir, tu es devenu le premier Américain en 18 ans à atteindre la finale de l'US Open. Je sais à quel point tu travailles dur et tout ce que tu as mis pour arriver à ce moment. Quand tu entends ça, que tu joueras la finale de l'US Open ce dimanche, qu'est-ce qui te passe par la tête ? Taylor Fritz : Je veux dire, c'est la raison pour laquelle je fais ce que je fais. C'est la raison pour laquelle je travaille si dur. C'est, euh, je veux dire, je suis en finale de l'US Open. Christopher Eubanks : Je suis sûr que c'est un rêve devenu réalité. Tu vas avoir quelques jours pour te préparer, mais je dois te demander, en finale de l'US Open, tu affronteras Yannick Center. Quels sont tes pensées sur ce match et comment vas-tu te préparer pour cette finale dimanche ? Taylor Fritz : Comme je l'ai dit, c'est un rêve devenu réalité. Je suis en finale, donc je vais venir, et je vais donner tout ce que je peux, et je sais que c'est un fait. Je vais tout donner, donc j'ai hâte. Christopher Eubanks : Et je sais que cette foule à New York sera derrière toi à 100%. Mesdames et messieurs, notre numéro un américain et finaliste de l'US Open, Taylor Fritz.

La conférence de presse de Jannik Sinner suite à sa victoire contre Jack Draper en demi-finale de l'US Open 2024. Jannik Sinner ne se fait pas trop de souci pour son poignet avant la finale de l'US Open Question : Jannik, if you could, your thoughts on the win? Jannik Sinner : Yeah, tough match, physical match. Playing against Jack, it's never easy. He served very well and yeah, felt like it was a very tough match. So happy to win this one. Thank you. Question : Hi there, Jannik. You took a tumble and had some attention to your wrist there, or your hand. How is it? How much of a concern is it? Sinner : Yeah, the physio loosened it up very fast on court. So after I felt OK in the beginning, then after it went away by playing, which is good. Let's see how it is tomorrow when it's cold. It's going to be a different feeling. Hopefully it's nothing to concern about. I'm quite relaxed because if it's something bad, you feel it straight away a bit more. So yeah, let's see how it is. Question : Congrats on reaching the final. You said before the tournament it wasn't ideal conditions coming in, given what was happening away from the court. I just wondered, now that you're through to the final, how have you been able to compartmentalise all that and keep your focus? Sinner : Yeah, we went just day by day, really, with not so many expectations. Trying to find my game, trying to find our rhythm. I started off the first day losing the first set. I was at the breakdown, going through that one and just trying to find confidence throughout the days. We practised very hard in the days in between, trying to prepare each match in the best possible way. I'm happy to be in the final here. It's a special tournament, so let's see what's coming Sunday. Question : How strange was it when Jack was being sick on the court and trying to stay focused on your own game? Is that even weirder when it's a good friend of yours who's going through a hard time? Sinner : Yeah, as I said already, we have a good friendship. We know each other quite well. Obviously, it's tough for him, for sure. Same as they are a bit different to play in Grand Slams, finals are a bit different. You feel a lot of tension, it's a bit different. But it was nice to share the court with him. Hopefully, we have some more battles in the future which I'm quite sure about. He's made his breakthrough this week a little bit, playing some amazing tennis, serving very well. Physically, he has improved a lot. He's going to be very tough to beat in the future, for sure. I'm happy for him. Talking about today, the first two sets were very physical. I also felt physically it was very tough. I tried to stay there in the third set, which then brought me to finish it off in three. Question : To follow up on that, what advice can you give to Jack to deal with that? He doesn't have as much experience as you at the high end. Do you think Jack, from what you've seen this fortnight, has the capabilities of perhaps winning a major in the next five years? Sinner : Yeah, of course. He's ball-striking and choosing the right shots at the right time. There are some feelings you have with certain players and he is one of them, I feel like. Everyone has his own time, way and path. I'm quite sure that he's potentially winning some big titles in the future because he's a tough player to play against. He has a great attitude on the court. He's working hard. These are all things together, which is great to see. He's also lefty. It's something different. From my point of view, also today he played very well the first couple of sets. Then after, he dropped physically a little bit. I think we're going to see him much more from now on. Question : Congratulations. Jack was just asked what your greatest weakness was and he said that you were too nice. What do you think of that and what do you think your greatest weakness is? Sinner : Going for sure on the net. Sometimes I miss some volleys. Shot selection sometimes is still... I feel like I can make it a little bit better. They're all some small things which make the small details what makes a big difference in high level. For sure, me and my team, we know what we have to improve. Today maybe I should have gone a little bit more on the net sometimes. It takes time. It's not like magic. You have to go through certain moments. I lost matches by doing the right things. Then you have to keep working on that. Sometimes I won matches even doing the wrong things. You always have to talk with your team trying to find the right balance. I'm quite sure that I still can improve. Question : What did you think of Jack's comment that you were too nice? Sinner : That's not true. We know each other very well. We had a chance to play doubles together. We give ourselves sometimes some tactical... For example, when he has to play against certain players sometimes if he asks me I give him a couple of things trying to play against. Obviously, I know in my mind he's lefty so it's completely different. I feel like we are both very nice off the court. We are good friends. On the court we try to play some good tennis. I think that's also what the crowd wants to see. Question : Jannik, they're about to begin their match, the two Americans, Fritz and Tiafoe. Starting first with Taylor, what are your thoughts about the biggest strengths in his game and how you two match up? Sinner : Big serve. Very solid player from the back of the court. He can hit strong. He can hit with rotation. He can mix up the game very well. He has played a lot this year so he has a lot of rhythm of the match. If he wins or if Frances wins, whoever is going to be in the final, they deserve to be in the final. It's going to be a tough match in any case. If it's Frances, we just played the final in Cincinnati. He's a very good mover. Good serve also. He can mix up the game with the slice. He's coming a little bit more to the net than Taylor. It's a slightly different two players. I'm just looking forward for Sunday and then we'll see how it goes. Question : Atmosphere, what are your expectations? Sinner : It's right that the atmosphere is what it's going to be. We are in America. We are in New York playing against an American. It's going to be, for sure, the crowd a little bit more on their side. It's normal. It's like when I play in Italy. It's a bit the same. I'm going to accept that. I have my team and my people who are close to me. In my mind, I know that there are many people watching from home from Italy. I just take some support from them.

Conférence de presse de Jack Draper suite à sa défaite face à Jannik Sinner en demi-finales de l'US Open 2024. Question : Jack, pouvez-vous nous donner vos impressions sur le match ? Jack Draper : Oui, je veux dire, je pensais que c'était un bon niveau de jeu de la part de nous deux, surtout lors des deux premiers sets. Très physique, je pense, les premiers sets ont duré environ 2 heures 15. Et c'était difficile d'avoir les deux sets ne pas tourner en ma faveur. Mais oui, je pense qu'évidemment, Jannik, encore une fois, joue à un niveau très élevé tout le temps, j'ai eu des occasions ici et là et je ne les ai pas saisies. Et évidemment, quand vous jouez contre les meilleurs joueurs du monde, vous devez faire ça. Et oui, je ne me sentais évidemment pas au mieux et j'ai eu du mal à certains moments du match, surtout vers la fin. Mais vous savez, Jannik m'a battu loyalement. Il était trop fort pour moi aujourd'hui. Question : Simon du Telegraph. Pouvez-vous nous dire si vous avez ressenti des problèmes d'estomac avant d'entrer sur le court, ou si les nausées étaient dues à l'humidité ? Draper : Oui, je veux dire, il faisait évidemment extrêmement humide aujourd'hui. Ce n'est pas le cas pour toute la semaine jusqu'à présent. Vous savez, je pense que c'était évidemment un match très physique. Évidemment, c'est pourquoi Jannik est le numéro un mondial, car quand vous jouez contre les meilleurs joueurs, l'intensité est différente. Vous savez, c'est un niveau au-dessus. Vous savez, je pense évidemment que c'est une grande occasion pour moi. Vous savez, j'ai définitivement ressenti, même si je me sens généralement assez détendu et tout, j'étais un peu plus excité aujourd'hui, vous savez, un peu plus nerveux. Et, vous savez, je suis définitivement quelqu'un qui, vous savez, est assez anxieux de nature. Donc je pense que, vous savez, quand vous ajoutez tout cela, parfois je ressens un peu de nausée sur le court et je me sens un peu malade quand ça devient difficile. Donc, non, je n'ai eu aucun problème avant le match, mais cela s'est évidemment accumulé. Question : Neil McClellan du Mirror. Vous êtes-vous senti mieux après avoir vomi sur le court ? Étiez-vous près de l'abandon ? Draper : Non, vous ne vous sentez pas mieux. Vous vous sentez de plus en plus mal parce que vous ne pouvez rien mettre dans votre corps. Vous savez, comme quand vous jouez des matchs longs, vous devez pouvoir boire et manger des choses et, vous savez, donner à votre corps les ressources dont il a besoin pour continuer. Mais évidemment, quand vous vous sentez malade et tout ça, vous ne pouvez rien mettre dans votre corps car cela ressort immédiatement, et c'est la pire sensation possible. Vous ne pouvez pas bouger sur le court quand cela arrive. Donc, non, c'est une sensation horrible et vous vous sentez de plus en plus étourdi et de plus en plus malade. Désolé, ne parlez pas d'abandonner. Oh, désolé. Non, non, non. Je ne vais pas abandonner en demi-finales d'un Grand Chelem. J'ai essayé de, je sais que le dernier set, vous savez, cela semblait peut-être à la télévision ou du bord du court que ce n'était pas une belle image. Mais, vous savez, à la fin de la journée, j'essaie toujours de donner le meilleur de moi-même. Vous savez, le deuxième set, je ne me sentais pas trop bien et, vous savez, j'ai quand même poussé jusqu'au tie-break et j'ai juste, je me suis battu dur. Vous savez, je suis fier de moi. J'ai essayé de me battre aussi fort que possible. Vous savez, ce n'est tout simplement pas suffisant contre quelqu'un comme ça. Question : Salut, Jack. David Law du Tennis Podcast. Quand avez-vous commencé à vous sentir mal pendant le match ? Draper : Je pense que, vous savez, nous avons eu un set d'ouverture difficile, vous savez, cinq partout. Nous avons eu un jeu très serré. Vous savez, parfois dans les matchs, vous ressentez votre anxiété monter, vous savez, à certains moments. Et j'ai définitivement senti que cinq partout dans le premier set était un gros jeu, vous savez, avec quelques doubles fautes. Je pense que c'était plusieurs égalités. Et puis définitivement, quand je suis revenu pour le premier jeu du deuxième set, il essayait évidemment de faire le break dès le premier jeu. Et j'ai réussi à le repousser, mais j'ai commencé à ne pas me sentir bien à ce moment-là. Donc, comme je l'ai dit, j'ai essayé de faire de mon mieux pour me battre aussi longtemps que possible. Et j'ai fait un bon travail. Vous savez, je me suis mis en position de gagner certains de ces moments dans le deuxième set. Je sentais définitivement qu'il avait du mal aussi. Mais évidemment, quand vous perdez deux sets à zéro, vous savez, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et vous vous sentez de plus en plus mal. Question : Vous parlez des anxiétés que vous avez ressenties. Vous avez 22 ans, c'est votre 10e Grand Chelem. Pensez-vous que ces anxiétés partiront avec plus d'expérience ? Pensez-vous que c'est quelque chose qui disparaîtra ? Et que faites-vous en coulisses pour y faire face ? Draper : Oui, définitivement. Vous savez, en tant que joueur, j'acquiers de plus en plus d'expérience, et c'est quelque chose qui m'aide cette année et me permet de me sentir mieux en général. Plus vous avez d'expériences de situations, plus les choses deviennent faciles et vous les prenez avec calme. Vous savez, Jannik a évidemment été dans cette situation plusieurs fois maintenant, donc il peut peut-être comprendre ces sensations. Vous savez, c'est difficile, vous savez, comme je suis un athlète, un joueur de tennis, et il y a beaucoup d'athlètes, vous savez, qui affrontent des choses tout le temps. Le tennis ou tout sport est énormément mental et physique et, vous savez, je fais de mon mieux tout le temps pour évoluer, apprendre et c'est définitivement quelque chose que je dois gérer toute ma vie. Je pense que j'ai une mentalité assez forte et que je dépense beaucoup d'énergie mentale parce que je veux tellement réussir, mais cela ne m'aide pas forcément la plupart du temps, surtout dans ces matchs en cinq sets et l'anxiété et ces sensations peuvent s'accumuler, donc c'est définitivement quelque chose qui est une force mais aussi une faiblesse et je dois continuer à y travailler. Question : Salut Jack, Charlie de Athletic. Félicitations pour ce tournoi. Je me demandais quelles sont les principales différences entre jouer contre un joueur de haut niveau comme Jannik dans un match en cinq sets sur ce court ? Y a-t-il eu des choses que vous n'aviez presque jamais expérimentées auparavant ? Draper : Oui, je veux dire, je pense que Jannik, même s'il est si jeune, a été dans ces situations de nombreuses fois. Vous savez, avant l'Open d'Australie cette année, il atteignait les quarts de finale, les demi-finales, et il en avait assez parce que c'est un processus. Vous devez passer par les pertes et les émotions d'être là sans réussir, et peut-être c'était trop pour lui à certains moments, et nous sommes constamment mis dans des situations nouvelles. Donc, nous devons apprendre à y faire face. Quelqu'un m'a demandé ce que les gens disent et c'est comme, vous devez en faire l'expérience vous-même pour mieux comprendre et savoir comment vous réagissez. Oui, je pense que Jannik a déjà une énorme expérience et aussi, oui, la raison pour laquelle il est numéro un mondial et qu'il perd rarement des matchs est qu'il est si constant. Son intensité, la vitesse de ses balles, il a à peine des faiblesses et il peut être là point par point et élever son niveau quand il en a besoin et mentalement, physiquement, émotionnellement, tout s'améliore constamment et il est solide dans tous les domaines. Donc il est difficile à battre. Question : Jack Davidson du Sunday Times. Que pensez-vous devoir faire le plus, à part l'expérience et le passage du temps ? Que pensez-vous devoir faire pour franchir cette dernière étape et atteindre le niveau ultime ? Draper : Honnêtement, je ne pense pas avoir besoin de faire quelque chose de différent. Je pense que c'est juste une question de temps. Je pense que je m'améliore constamment. J'ai de grandes personnes autour de moi. Je fais toutes les bonnes choses. Vous savez, comme je l'ai dit hier, quand je suis venu ici l'année dernière, j'étais 120e mondial. J'ai à peine joué toute la saison. Je pense que je vais quitter ici cette semaine en étant dans le top 20 et, vous savez, en continuant d'atteindre, vous savez, des choses que je n'avais jamais imaginées. Donc, je ne pense pas qu'il y ait quelque chose qui va, oh, je dois faire ça et ça va m'aider. Je pense que c'est plus juste continuer à faire ce que je fais, avoir de l'expérience. Pour quelqu'un comme Jannik ou Carlos ou certains de ces jeunes joueurs, ils sont sur le circuit depuis trois ou quatre ans maintenant, jouant constamment, apprenant constamment, gagnant et perdant constamment et expérimentant perdre en quarts ou demi-finales d'un Grand Chelem. Et, vous savez, moi c'est encore ma première vraie année, je dirais, à cause de toutes mes blessures et mes revers. Et donc je suis un peu en retard presque. Donc je pense que je dois continuer à apprendre, continuer à grandir, continuer, vous savez, avoir des situations comme aujourd'hui où j'ai échoué. Et, vous savez, comment vais-je faire différemment la prochaine fois et toutes ces choses. Et c'est la chose la plus importante. Je pense que c'est honnêtement juste une question de temps, c'est de l'expérience, faire toutes les bonnes choses, s'entraîner constamment. Et, avec le temps, vous progressez et vous devenez plus fort et meilleur. Et j'espère être dans ces situations plus souvent et être capable de les surmonter. Question : Félicitations, Ubaldo Scanagata, UBITennis.com. Félicitations pour ce grand tournoi. Peut-être que le tournoi a été trop facile jusqu'à aujourd'hui, car vous n'avez jamais eu à jouer de tie-break, ni de set très long, peut-être une ou deux fois. Cela aurait pu vous aider si vous l'aviez fait. Et une chose, vous dites qu'il n'a presque aucune faiblesse. Si vous deviez en pointer une de Sinner, laquelle serait-ce ? Aujourd'hui, il a raté pas mal de coups droits. Draper : Oui, pour répondre à la première question, je veux dire, j'ai fait ce que je devais faire, vous savez. Je ne vais pas emmener un match au tie-break si je n'en ai pas besoin ou perdre un set parce que je dois perdre un set. Mais, oui, évidemment, mon parcours jusqu'en demi-finales, je ne sentais pas que j'étais trop poussé presque. Je jouais bien au tennis. Je sentais que mes adversaires, peut-être que le gars du premier tour était blessé et puis Alex en quart peut-être avait une douleur et, vous savez, ne rien enlever à moi car vous devez battre le gars devant vous à la fin de la journée. Mais, non, je ne sais pas. Je ne connais pas la réponse à cette question. Mais la faiblesse de Sinner, quelle serait-elle ? Il n'en a pas beaucoup, mec. Une, je ne sais pas. Peut-être qu'il est trop gentil. Peut-être qu'il est trop gentil. Son coup droit est aussi très bon. Je vous le dis.