🇫🇷 « Avant l’ère du Big 3, le tennis reposait sur un Big 2 : Federer et Nadal. Roger était considéré comme le meilleur joueur du monde, mais paradoxalement Rafa était le meilleur des deux, car Federer n’avait presque jamais de solution contre lui. Aujourd’hui, certains essaient d’appliquer ce schéma à Alcaraz et Sinner en soulignant que Carlos mène leurs confrontations directes, notamment en Grand Chelem.

Mais ce parallèle est trompeur. Bien que Carlos ait un léger avantage dans les duels, leurs matchs sont d’une rare égalité et, sur le plan technique, tactique et mental, ils se situent au même niveau. La différence majeure réside dans leur manière de dominer le reste du circuit : Sinner par sa concentration, sa constance et son contrôle ; Alcaraz par sa créativité, son audace et sa capacité à produire l’extraordinaire.

Quand Alcaraz atteint son sommet, personne ne peut vraiment le suivre, mais cela ne signifie pas qu’il soit « meilleur » que Sinner comme Rafa l’était face à Federer. Leur rivalité est d’une nature nouvelle, unique, et nous avons la chance d’en être témoins. »