Merci de l'avoir relevé, car la samadhi en sanskrit veut dire la concentration, rester concentré jusqu'au dernier point, comme Nadal ou Djokovic, est le meilleur moyen non seulement de gagner un tournoi, mais de vivre, tout simplement.
"« Il y a deux variétés de samâdhi, appelées samprajna et asamprajna, rapporte, d'après le traité de yoga, M. A. de Rochas dans ses "États profonds de l'hypnose" (chez l'éditeur helvétique Ghamuel).
Le colonel Townsend, qui pouvait arrêter le mouvement de son cœur et de ses artères à volonté, et mourir ou expirer à son gré, puis revivre, était un exemple de samprajna samâdhi.
Les yaguès de Jesselmere, du Punjah et de Calcutta, qui entraient dans un étal pareil à la mort, on avalant leur langue, et qui ne pouvaient pas reprendre la vie à volonté, étaient des exemples d'asemprajna samâhdi; ils ne pouvaient ressusciter qu'avec l'aide d'autres personnes, qui retiraient la langue enfoncée dans le pharynx et la remettaient à sa place normale. »
De nombreux témoins ayant vécu en Orient — et parmi eux on peut citer le physiologiste allemand Preyer, le docteur E. Sierke de Vienne, le naturaliste Hœckel, sir Claudius Wade, ministre résident anglais à Lahore, et le docteur autrichien Honigberger qui, plusieurs années durant, remplit les fonctions de médecin particulier près du rajah de Lahore, nous ont rapporté des récits authentiques de cas de mort apparente prolongée* et dans lesquels la victime fut rappelée cependant, de façon parfaite.
*comme Rublev, qui s'est senti mort durant la finale.
Ainsi que le constate son rapport, le docteur
Honigberger fut témoin du rappel à l'existence, après
deux mois, d'un yagui chez lequel toutes les
fonctions vitales, la respiration comprise, étaient si bien
suspendues, que le patient avait pu être enterré
durant près de soixante jours dans un caveau, sous
quatre pieds de terre."
Le Conteur vaudois https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=cov-001%3A1896%3A34%3A%3A212
Espérons que Rublev ne reste pas mort jusqu'à Roland Garros, même s'il serait compréhensible qu'il veuille se reposer sur ses lauriers, après l'effort le réconfort, et ne joue pas à Rome.
Merci, oui, le masculin est le plus employé en français, mais en sanskrit je ne sais pas, et les mots français pour le traduire son tous féminins : "Le mot français le plus couramment utilisé pour traduire le mot sanskrit samadhi est celui d'absorption mais on emploie aussi ceux de transe, de contemplation, d'illumination, d'extase, « d'enstase ou encore de concentration ». Focus. Mais effectivement les Francophones qui l'utilisent disent généralement le samadhi, c'est donc peut-être aussi son genre en sanskrit..?
"« Lorsque la pensée devient définitivement immobile, lorsque l’oscillation même entre les modalités de la méditation ne trouble plus le citta, on réalise l’asam-prajnâta samâdhi, l’enstase de la vacuité totale, sans contenu sensoriel et sans structure intellectuelle […]. »"
Le colonel Townsend, qui pouvait arrêter le mouvement de son cœur et de ses artères à volonté, et mourir ou expirer à son gré, puis revivre, était un exemple de samprajna samâdhi.
Les yaguès de Jesselmere, du Punjah et de Calcutta, qui entraient dans un étal pareil à la mort, on avalant leur langue, et qui ne pouvaient pas reprendre la vie à volonté, étaient des exemples d'asemprajna samâhdi; ils ne pouvaient ressusciter qu'avec l'aide d'autres personnes, qui retiraient la langue enfoncée dans le pharynx et la remettaient à sa place normale. »
De nombreux témoins ayant vécu en Orient — et parmi eux on peut citer le physiologiste allemand Preyer, le docteur E. Sierke de Vienne, le naturaliste Hœckel, sir Claudius Wade, ministre résident anglais à Lahore, et le docteur autrichien Honigberger qui, plusieurs années durant, remplit les fonctions de médecin particulier près du rajah de Lahore, nous ont rapporté des récits authentiques de cas de mort apparente prolongée* et dans lesquels la victime fut rappelée cependant, de façon parfaite.
*comme Rublev, qui s'est senti mort durant la finale.
Ainsi que le constate son rapport, le docteur
Honigberger fut témoin du rappel à l'existence, après
deux mois, d'un yagui chez lequel toutes les
fonctions vitales, la respiration comprise, étaient si bien
suspendues, que le patient avait pu être enterré
durant près de soixante jours dans un caveau, sous
quatre pieds de terre."
Le Conteur vaudois https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=cov-001%3A1896%3A34%3A%3A212
Espérons que Rublev ne reste pas mort jusqu'à Roland Garros, même s'il serait compréhensible qu'il veuille se reposer sur ses lauriers, après l'effort le réconfort, et ne joue pas à Rome.