« Créer une vraie culture du tournoi » : Gauff plaide pour un ancrage durable des WTA Finals

Dans un entretien à Arab News, Coco Gauff a plaidé pour un avenir plus cohérent des WTA Finals. Pour la n° 3 mondiale, le tournoi doit rester plusieurs années dans une même ville pour attirer les fans et bâtir une culture durable.
Pour la deuxième année consécutive, les WTA Finals se joueront à Riyad (Arabie saoudite) le mois prochain. Un tournoi qui avait souffert en termes d’affluence (tribunes vides durant certains matchs) mais qui avait plu aux joueuses présentes.
C’était le cas de la lauréate Coco Gauff, qui avait salué le travail effectué par les organisateurs après sa victoire en finale. Interviewée par le média Arab News, la n°3 mondiale souhaite trouver de la stabilité pour le Masters féminin :
« Mes trois dernières participations étaient dans trois lieux différents. Nous ne devrions pas changer d’endroit chaque année. Je n’ai pas passé suffisamment de temps sur le circuit pour savoir si dix ans est une bonne durée, car je n’y ai joué que trois fois.
Mais je pense vraiment qu’il y a un avantage à garder un tournoi au même endroit pour deux ou trois années consécutives. Je pense que cela contribue à créer une culture autour de ce tournoi dans cette région, ce qui peut attirer davantage l'attention et permettre aux fans, s'ils le souhaitent, de planifier leurs voyages et autres.
Le problème, c’est que les éditions 2022 et 2023 des WTA Finals ont été annoncées assez tardivement. Et je ne pense pas que la fréquentation ait été très bonne à cause de cela.
Pour Riyad, c'était judicieux de ne considérer que trois ans, juste pour tester le terrain et voir comment ça se passe, étant donné qu'il n'y avait jamais eu d'événement professionnel féminin là-bas.
Mais du point de vue des joueuses, cela semblait vraiment être une réussite. Je ne sais pas comment cela s'est passé sur le plan logistique et tout ça, mais d'après mon expérience, cela semble être une réussite. Je ne serais pas contre revenir dans trois ans ou plus. »
Manifestement ça s’est plutôt bien passé l’an dernier en Arabie Saoudite. S’il y’a une garantie pour les joueuses que tout se passe bien, et s’il y’a des spectateurs il n’y a pas de raison de changer. Ça évite aussi de parcourir les quatre coins du monde, et revenir aux États-Unis et au Mexique