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Djokovic dompte Nadal et s'offre l'US Open 2011 !
Troisième titre du Grand Chelem de la saison pour Djokovic à Flushing Meadows

Djokovic dompte Nadal et s'offre l'US Open 2011 !

Publié par , mardi 13/09/2011 12:53

US Open 2011 Phénoménale ! Stupéfiante ! Fabuleuse ! Monstrueuse ! Aucun superlatif n'est trop fort pour qualifier la performance de Novak Djokovic et la finale de rêve qu'ils nous ont offerte avec Rafael Nadal pour clôturer cette édition 2011 de l'US Open. Une finale qui a bien failli tourner à la démonstration mais qui s'est finalement muée en un combat homérique dont le point d'orgue a été le troisième set. Le Serbe l'a emporté en 4h09 et quatres manches (6/2, 6/4, 6/7, 6/1) asseyant un peu plus son statut actuel de patron incontestable du circuit ATP mais donnant également, aussi paradoxalement soit-il, des motifs d'espoir à l'Espagnol.
Trois titres du Grand Chelem en un an, c'est ce qu'on appelle dans le jargon tennistique un "petit Chelem" dont on peut se demander s'il n'aurait pas été grand si le numéro 1 mondial n'était pas tombé face à un autre extraterrestre nommé Roger Federer sur la terre battue de Roland Garros. Quoiqu'il en soit, nous n'en sommes pas là cette année, mais la performance réalisée ce lundi par l'intéressé peut lui permettre de rêver à un tel exploit et pourquoi pas dès la saison prochaine.

Un début de match à sens unique
Conscient de la supériorité psychologique de son adversaire face auquel il avait déjà perdu cinq matchs, à chaque fois en finale cette saison, Nadal attaquait la partie pied au plancher, désireux d'inverser la tendance d'entrée. Ne faisant pas de faute et résistant aux assauts adverses, il y parvenait et faisait le break dès le deuxième jeu pour mener 2/0.
Mais Djokovic ne tardait pas à réagir, il passait la vitesse supérieure dans le jeu suivant, débreakait avec autorité et confisquait le contrôle des débats pour ne plus le lâcher dans cette première manche. Prenant de vitesse l'Espagnol dont les gros lifts se montraient inoffenssifs, il alignait alors cinq jeux, six avec le débreak, pour s'octroyer le premier set en signant le premier jeu blanc du match.
Dans le deuxième acte, le scenario se répétait, Nadal partait pied au plancher, menant rapidement 2/0 mais il se faisait rejoindre, après un troisième jeu complètement fou de près de 20 minutes, puis dépasser par Djokovic (4/2). Le Majorquin parvenait néanmoins à briser la "malédiction" pour revenir à 4/3 puis 4/4 mais il se relâchait dans la foulée et laissait le soin à Djokovic de conclure. Ce dernier s'en chargeait à l'aide d'un nouveau coup droit phénoménal le long de la ligne tiré dans un position d'équilibriste. L'affaire semblait entendue.

Un troisième set au sommet du tennis
Difficile en effet d'être optimiste pour Nadal à l'entame du troisième acte d'autant que les faits confirmaient la tendance du début de match. Djokovic faisait le break dès le troisième jeu puis à nouveau dans le cinquième après que l'Espagnol soit parvenu à débreaker péniblement (3/2). Mais quelque chose avait changé sur ce dernier jeu. Le numéro 2 mondial avait semblé en vouloir davantage, se libérer et aller de l'avant comme il n'avait pas réussi à le faire jusque-là.
Cela se confirmait dès le jeu suivant puisqu'il débreakait avec la manière, sur un jeu blanc, parvenant enfin à donner la pleine puissance de son monumental coup droit. Moins de lift, plus de transfert vers l'avant, la différence était là et de l'autre côté du filet Djokovic ne pouvait que constater les dégâts. Les coups gagnants commençaient à pleuvoir du côté ibérique et le suspens (re)naissait enfin dans cette partie. Nadal enchaînait, repassait devant (4/3) et se procurait une balle de break quelques points plus tard. Etrangement il semblait se recrisper sur ce point et il descendait momentanément de son nuage (4/4). Il repartait cependant de plus belle pour tenir sa mise en jeu (5/4) et mettra à nouveau le numéro 1 mondial en difficulté sur la sienne (15-30). Mais encore un fois il semblait se tendre légèrement alors que Djokovic, pour sa part, ne s'en laissait pas conter. Il tenait finalement son service avec autorité (5/5) et insinuait le doute dans l'esprit adverse. A nouveau phénoménal sur quelques éclairs de génie, le Serbe faisait ainsi le break au meilleur moment, concluant le jeu par une attaque de revers monstrueuse atterrissant sur la ligne de fond de court, sous les yeux d'un Nadal qui devait avoir la nette sensation d'avoir manqué le coche (6/5). Pour la première fois, Djokovic allait servir pour le titre. Loin d'être assomé, Nadal ne lâchait toutefois rien. Piqué au vif, il repartait à l'assaut, remportait un nouveau point d'anthologie à 15-15 et faisait craquer le numéro 1 mondial qui expédiait une attaque de coup droit dans le couloir. Le Hawk-Eye n'y changeait rien, c'est un tie-break qui allait départager les deux hommes dans ce set.
Continuant cette fois sur sa lancée, le "taureau de Manacor" était le premier à faire la différence dans ce jeu décisif (2-0) et, à nouveau irrésistible en coup droit, il en remettait un couche pour tourner avec une avance confortable (5-1). Djokovic ne s'avouait cependant pas vaincu. Il effacait un premier mini-break (5-3) et passait même tout près d'effacer le second mais Nadal résistait à merveille en défense et remportait un nouveau point surréaliste (6-3) pour s'offrir le set dans la foulée (7-3).

Nadal retombe dans ses travers, Djokovic sur un nuage
La finale semblait alors totalement relancée d'autant que Djokovic se faisait brièvement manipuler par le kiné lors du changement de côté ce qui pouvait laisser penser à une petite défaillance physique. Le premier jeu confirmait d'ailleurs la tendance de la fin du set précédent puisqu'on sentait Nadal tout proche de faire craquer Djokovic sur sa mise en jeu. Ce dernier ne semblait cependant pas gêné dans ses mouvements et seules quelques grimaces ainsi qu'une main souvent portée au dessus de la hanche gauche évoquait une souffrance de sa part. Sans surprise, il demandait un "Medical Time Out" dès la rotation suivante, soit 3 minutes de repos supplémentaire pour permettre au kiné de la manipuler plus amplement.
Qu'on le veuille ou non, il s'agit bel et bien d'un nouveau tournant dans cette partie. Lorsque le jeu reprend, la physionomie a de nouveau changé, Nadal a perdu de sa fougue, il est à nouveau sur le reculoir et malgré une belle résistance il finit par concéder sa mise en jeu (2/0). Il n'inquiètera plus Djokovic.
Retombant dans ses travers des deux premiers sets, il ne va plus vers l'avant, il recommence à choper la majorité de ses revers et il laisse ainsi tout le loisir à son adversaire, qui n'en demandait pas tant, de déployer son tennis flamboyant. Pour Djokovic, les douleurs au dos de début de manche semblent s'être envolées et seuls quelques petits étirements viennent par moments les rappeler. Plus rien ne peut stopper le Serbe, il a de nouveau la main mise sur cette finale et, à 4/1 en sa faveur, il fait même un nouveau break (5/1) pour s'offrir une seconde fois le droit de servir pour le titre. Il ne manque pas l'occasion cette fois-ci et le retour fulgurant de Nadal à 30-0 n'y change rien. Il conclut sur un dernier coup droit gagnant, lève les bras et se laisse tomber à terre. Il vient d'inscrire son nom au palmarès d'un nouveau tournoi du Grand Chelem et seul Roland Garros désormais se refuse encore à lui.

Le Grand Chelem en 2012 pour Djoko ?
Roland Garros, voilà où Djokovic a certainement été empêché de transformer sa saison exceptionnelle en une saison historique. Une défaite face à un Federer extraterrestre en demi-finales l'y a peut-être bien privé de devenir le premier joueur depuis Rod Laver en 1969 à réaliser le Grand Chelem (remporter les quatre tournois majeurs sur une seule saison). Et si ce n'était que partie remise ?
La question se pose naturellement tant la domination du Serbe est écrasante depuis le début de l'année. Quelle que soit la surface, le numéro 1 mondial semble presque impossible à faire chuter et il est difficile de voir ce qui pourrait changer la donne en 2012.
Quelques joueurs semblent toutefois pouvoir lui poser des problèmes, à l'image de Roger Federer bien sûr, mais aussi d'Andy Murray s'il parvient à franchir ce petit cap psychologique dans les tournois majeurs ou encore d'un Tomas Berdych dont les frappes dévastatrices font partie des armes redoutées par le numéro 1 mondial. Tout cela sans oublier évidemment Rafael Nadal qui, malgré ses six défaites consécutives face à l'intéressé, aura probablement, avec le recul, de grands enseignements et des raisons d'espérer à tirer de cette finale de l'US Open.

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Top des commentaires comments
On reste sur notre faim avec Arthur.... Ça perf pas, va falloir retourner à l'entraînement et dégonfler un peu le melon !
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nico RAFA nico RAFA
Juste dommage que Nadal n’y est pas, mais quel bonheur d’avoir federer. Oui djokovic n’y est pas mais il n’ont pas réussi à intégrer les simulations de colère ou de vestiaire, peut être dans une maj
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yaya yaya
Il n'y a rien qui va chez lui. Un tennis boum boum sans réfléchir. Un physique en mousse intégrale. Un melon prêt à exploser. Le plus étonnant, c'est son physique. Pas normal de le voir dans autant
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Ike Ike
De Minaur qui pourra dire « J’ai gagné autant de fois contre Nadal sur TB que Federer » Vive le biais de l’âge
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Tennis98 Tennis98
Encore un pétard mouillé ce fils
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Ihab L Ihab L