« Je ne voulais pas partir seul » : Federer explique son choix de s’être retiré à la Laver Cup
Le Suisse confie dans le podcast d’Andy Roddick le processus intense qui a conduit à sa retraite et comment l’idée de partir sur un tournoi d’équipe, la Laver Cup, a adouci ce moment difficile.
Il y a trois ans, Roger Federer tirait sa révérence à Londres lors de la Laver Cup. Le Suisse avait annoncé quelques jours auparavant sa retraite du monde du tennis à l’âge de 41 ans.
Un évènement qui avait laissé place à de belles célébrations durant le week-end et offert des images dont tous les fans de tennis se souviennent. Présent à San Francisco pour assister à la huitième édition de l’exhibition, Federer a effectué un passage dans le podcast Served de son ancien adversaire Andy Roddick.
L’occasion pour lui de se remémorer ce moment et d’expliquer pourquoi il avait choisi la Laver Cup pour le dernier tournoi de sa carrière :
« C’est un processus que j’ai vécu très intensément car j’ai toujours su que la retraite allait être difficile pour moi. Évidemment parce que j’aime le sport, mais aussi parce que cela signifiait tant pour les fans, les gens qui travaillent en coulisse, ma famille et mes amis dans le monde du tennis.
Ça allait être difficile mais je ne savais pas où prendre ma retraite. Mon genou était devenu tellement douloureux et je comprenais que je ne pouvais plus revenir. J’ai donc pris une pause et j’ai presque abandonné le sport. Mais je me demandais : où va se passer ma retraite ?
J’ai pensé à l’US Open, au tournoi de Bâle ou à la Laver Cup à Londres. Quelque chose en moi me disait que je ne voulais pas prendre ma retraite seul sur le court. J’ai toujours été un joueur d’équipe dans l’âme. Le faire à Londres, là où j’ai eu beaucoup de succès, c’était peut-être comme un signe.
J'ai fini par le faire là-bas en espérant que ça n’allait pas être triste et décevant. Je voulais juste que ce soit un moment joyeux. C’était bien mieux que ce que je pensais. Donc oui, bien sûr, revenir à la Laver Cup me rappelle des souvenirs et surtout l’année prochaine quand nous serons à Londres. »