Juan Carlos Ferrero, un champion de plus à la retraite
En s'inclinant au premier tour du Valencia Open 500 ce mardi, Juan Carlos Ferrero a mis un point final à sa carrière de tennisman professionnel. L'Espagnol avait en effet annoncé que Valence serait son dernier tournoi (Voir Ferrero raccrochera après Valence). Il a été battu par son compatriote Nicolas Almagro en 1h40 et deux manches (7/5, 6/3). Après Andy Roddick début septembre, voici donc un champion de plus qui tire sa révérence cette année.
16 titres, un Roland Garros et une place de numéro 1
A 32 ans, l'ancien numéro 1 mondial (Voir Classement ATP du 15/09/2003) prend donc sa retraite. Au total, il aura passé 8 semaines aux commandes du Circuit ATP, remporté 16 titres dont Roland Garros en 2003 et Monte-Carlo (2002, 2003). Il a aussi atteint 18 autres finales dont celle de l'US Open en 2003. En quinze ans de carrière, il a disputé 740 matchs pour 479 victoires et 261 défaites.
Deux sacres en Coupe Davis
Avec l'Espagne, il a également remporté la Coupe Davis en 2000 (premier sacre du pays dans l'épreuve) puis en 2004 avant de participer à l'épopée victorieuse de 2009 mais sans jouer en finale.
Une académie, un restaurant et... du coaching ?
L'Espagnol aura de quoi s'occuper puisque, outre sa passion pour les sports automobiles, il possède également une académie de tennis et un hotel-restaurant à son nom. La "Juan Carlos Ferrero - Equelite" basée à Villena près de Valence et l'Hotel Ferrero à Bocairente, également dans la région de Valence, dont le restaurant a obtenu une étoile au Guide Michelin en 2011. Il pourrait également suivre Almagro sur le circuit ATP dès 2013, "peut-être en tant que coach".
J. Ferrero: "C'est une semaine très spéciale, une semaine très émouvante. Aujourd'hui sur le court c'était très émouvant, mais ça l'a été depuis que le tournoi a débuté.(...)
Il y avait deux aspects liés au fait de jouer Nico. D'abord, quand j'ai vu le tableau, je n'étais vraiment pas heureux car il était l'un des quelques joueurs que je ne voulais pas jouer. Nous sommes très bons amis, nous nous entraînons ensemble, et Nico tente de se qualifier pour les ATP Finals. Je n'étais vraiment pas content mais, en fin de compte, l'aspect positif est que j'ai joué mon dernier match contre quelqu'un de très important pour moi, un grand ami.(...)
J'ai toujours été un compétiteur et un gagnant, et j'ai l'impression que je n'avais plus ça en moi. Celà demande beaucoup de continuer avec ce qu'est le niveau aujourd'hui. J'aurais probablement pu continuer encore un peu, mais comme j'ai toujours été un perfectioniste, je veux arrêter maintenant.(...)
Merci beaucoup d'avoir assisté à mon dernier match et de m'avoir encouragé durant toute ma carrière."
