Pour celles et ceux que ça intéressent, je suis tombé sur un article sur elle après sa victoire au 2ème tour. C'était très intéressant ^^
J'ai mis que les passages les plus intéressants (y avait un court passage sur Townsend aussi) :
Townsend revient de loin, mais Kristie Ahn, elle, émerge de nulle part. Elle est vraiment l'histoire la plus folle de ce tournoi. L'immense majorité d'entre vous n'en a sans doute jamais entendu parler. A 27 ans, elle vient de remporter ses deux premiers matches en Grand Chelem, notamment en battant dans la nuit du court numéro 5 au 1er tour Svetlana Kuznetosva, ancienne championne de Flushing et récente finaliste à Cincinnati. Premier succès... onze ans après sa première apparition.
2008. Kristie Ahn a 16 ans et un avenir brillant. Sortie des qualifications, elle s'incline d'entrée face à Dinara Safina. Peu importe. La native du New Jersey est comme chez elle à Flushing et elle s'imagine, année après année, fouler les courts du Queens. Mais jusqu'à cette semaine, on ne l'avait plus revue dans le tableau principal de l'US Open.
" Mon père tenait le compte à rebours, il me disait 'attention, c'est presque la fin de 2017 !' prépare-toi à trouver du boulot"
Un an après ses premiers pas, Ahn disparait au 2e tour des qualifications. Le tennis lui pèse, déjà. "En un an, a-t-elle raconté mardi, tout avait changé. C'est drôle parce que, en quittant Flushing en 2008, j'étais persuadée que je reviendrai tous les ans. Mais à 17 ans, j'étais vidée mentalement, comme un burn out. J'avais eu une wild-card pour les qualifications, mais je n'avais même pas envie d'y aller."
Pendant des années ans, elle disparaitra totalement du circuit, avant de tenter un comeback. En 2014, encore jeune (elle avait 22 ans), elle passe un deal avec ses parents. Pendant trois ans, ils acceptent de l'aider financièrement. "Mon père tenait le compte à rebours, il me disait 'attention, c'est presque la fin de 2017 !' prépare-toi à trouver du boulot", rigole-t-elle aujourd'hui. Du boulot, elle en aurait trouvé. Diplômée de la prestigieuse université de Stanford (où elle a continué à jouer au tennis au niveau universitaire), Kristie Ahn est une tête. Voilà pourquoi son paternel aurait préféré la voir capitaliser sur ses brillantes études que de s'obstiner, des années après, à retenter sa chance dans le tennis, ce milieu si précaire dès que l'on s'éloigne de ses sommets.
La Jersey Girl raccroche suffisamment les morceaux pour prolonger l'improbable aventure au-delà de 2017. En janvier 2018, elle intègre même le tableau principal de l'Open d'Australie en décrochant une invitation grâce à ses performances dans le America Wild-card Challenge. Elle s'incline en deux sets contre Strycova, mais humer ce parfum-là lui fait un bien fou, d'autant qu'elle touche alors le meilleur classement de sa carrière : 105e. A l'US Open, après trois échecs en qualifications ces trois dernières années, elle décroche cette année une entrée dans le tableau, toujours par l'intermédiaire du America Wild-card Challenge. La suite, ce sont ces deux premiers tours en forme de conte de fée.
"Je me suis posée beaucoup de questions. En 2016, je perds au dernier tour des qualifications contre Elise Mertens et elle a fini dans le Top 20. J'avais fini par me dire 'je ne rejouerai jamais l'US Open', avoue l'Américaine. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir bouclé la boucle. Je suis en paix, je peux mettre 2008 derrière moi, ça ne me hante plus."
Reste un souci, conséquence de son parcours dans ce tournoi 2019 : "Maintenant, plaisante encore Kristie Ahn, mon père est inquiet". Le monde des grandes entreprises où sa place est gardée au chaud attendra encore. Le tennis a longtemps été son avenir, puis du passé, elle le bouffe maintenant au présent. Kristie Ahn et Taylor Townsend sont peut-être au début de quelque chose. Ou pas. Mais elles peuvent témoigner que rien ne remplace la persévérance et la force de conviction.
De quel site cet article rodow ? ils en avaient parlé sur eurosport effectivement. Je me souviens l'avoir trouvé très talentueuse il y a quelques années et m'être dit c 'est pas possible de faire plouf comme ca.. même des adversaires à sa portée elle n'y arrivait pas.
🇪🇸 « Je ne suis pas très superstitieux, contrairement à ce que vous pourriez penser. En dehors du tennis, je n’ai ni routine ni rituel. Tout cela restait sur le terrain et en compétition. J’en avais besoin.
J’aurais aimé pouvoir atteindre ce niveau de concentration sans ces routines. Je ne les avais pas aussi marquées au début de ma carrière. Le tennis est exigeant et te ronge de l’intérieur. Nou...
Sinner se hisse au 11e rang de cette statistique, en attendant de faire son entrée parmi les dix premiers au mois d'avril lorsqu'il égalera les 106 semaines de Jim Courier.
Quant au record absolu, toujours détenu par Roger Federer avec ses 346 semaines d’affilée, l'Italien devra encore patienter… et enchaîner cinq années supplémentaires dans le top 2 pour espérer l’égaler.
🎙️ « Maintenant, c'est la saison pour gagner de l'argent, comme s'ils n'en avaient pas assez gagné au cours de l'année... (rires).
Ils jouent davantage de matchs d’exhibition et arrivent fatigués à l’Open d’Australie ? Ils diront qu’ils sont fatigués, qu’ils ont voyagé, qu’ils ont enchaîné les exhibitions… Tu peux gagner beaucoup d’argent, mais perdre ensuite au deuxième tour de l’Open d’Australi...
Bonne nouvelle : Texte en gras, souligné etc... La barre d'outil est de retour !
Comme certains l'ont déjà remarqué, nous avons trouvé une solution pour intégrer à nouveau une barre de mise en forme du texte pour toutes vos publications TT.
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🇪🇸 « Je pense que tu passes par différentes phases. Quand tu es plus jeune, tu le vis d’une manière beaucoup plus intense, puis avec les années les choses s’apaisent aussi, tout le monde mûrit.
Je crois que ce qui est positif, c’est que nous avons terminé nos carrières et que nous pouvons aller dîner ensemble sans aucun problème. Et ça, je pense que c’est quelque chose dont il faut être fier.
Ce sont plus de 2 millions de dollars qui seront répartis pour l'ensemble du tournoi, avec un chèque de 539 750 dollars si le vainqueur final est resté invaincu en phase de poules.
🇪🇸 « Pour moi, c’est celui contre David en 2005. Il était très important dans le contexte du match. C’est un coup compliqué, je reviens d’une position difficile. Ça me rappelle à quel point j’étais rapide ce jour-là.
Bien sûr, j’ai perfectionné d’autres aspects plus tard dans ma carrière, mais à cette époque, j’avais l’énergie, la vitesse et la puissance qu’il faut ensuite compenser autrement. Je...
🇺🇦 « Je regarde à peine le tennis ces temps-ci, mais
- Les meilleurs jours de Sinner et Alcaraz sont probablement équivalents à ceux du Big 3, mais ils sont globalement moins solides que les trois grands,
- les joueurs de la 3e à la 15e place mondiale sont bien plus faibles qu’à notre époque,
- les joueurs de la 15e à la 50e place mondiale sont quasiment similaires,
🇪🇸 « Je choisis le service de Zverev, le retour de Djokovic, mon coup droit, le revers de Sinner, les amorties de Musetti, la volée de Shelton, la vitesse de De Minaur, et Fritz pour la gestion de la pression »
J'ai mis que les passages les plus intéressants (y avait un court passage sur Townsend aussi) :
Townsend revient de loin, mais Kristie Ahn, elle, émerge de nulle part. Elle est vraiment l'histoire la plus folle de ce tournoi. L'immense majorité d'entre vous n'en a sans doute jamais entendu parler. A 27 ans, elle vient de remporter ses deux premiers matches en Grand Chelem, notamment en battant dans la nuit du court numéro 5 au 1er tour Svetlana Kuznetosva, ancienne championne de Flushing et récente finaliste à Cincinnati. Premier succès... onze ans après sa première apparition.
2008. Kristie Ahn a 16 ans et un avenir brillant. Sortie des qualifications, elle s'incline d'entrée face à Dinara Safina. Peu importe. La native du New Jersey est comme chez elle à Flushing et elle s'imagine, année après année, fouler les courts du Queens. Mais jusqu'à cette semaine, on ne l'avait plus revue dans le tableau principal de l'US Open.
" Mon père tenait le compte à rebours, il me disait 'attention, c'est presque la fin de 2017 !' prépare-toi à trouver du boulot"
Un an après ses premiers pas, Ahn disparait au 2e tour des qualifications. Le tennis lui pèse, déjà. "En un an, a-t-elle raconté mardi, tout avait changé. C'est drôle parce que, en quittant Flushing en 2008, j'étais persuadée que je reviendrai tous les ans. Mais à 17 ans, j'étais vidée mentalement, comme un burn out. J'avais eu une wild-card pour les qualifications, mais je n'avais même pas envie d'y aller."
Pendant des années ans, elle disparaitra totalement du circuit, avant de tenter un comeback. En 2014, encore jeune (elle avait 22 ans), elle passe un deal avec ses parents. Pendant trois ans, ils acceptent de l'aider financièrement. "Mon père tenait le compte à rebours, il me disait 'attention, c'est presque la fin de 2017 !' prépare-toi à trouver du boulot", rigole-t-elle aujourd'hui. Du boulot, elle en aurait trouvé. Diplômée de la prestigieuse université de Stanford (où elle a continué à jouer au tennis au niveau universitaire), Kristie Ahn est une tête. Voilà pourquoi son paternel aurait préféré la voir capitaliser sur ses brillantes études que de s'obstiner, des années après, à retenter sa chance dans le tennis, ce milieu si précaire dès que l'on s'éloigne de ses sommets.
La Jersey Girl raccroche suffisamment les morceaux pour prolonger l'improbable aventure au-delà de 2017. En janvier 2018, elle intègre même le tableau principal de l'Open d'Australie en décrochant une invitation grâce à ses performances dans le America Wild-card Challenge. Elle s'incline en deux sets contre Strycova, mais humer ce parfum-là lui fait un bien fou, d'autant qu'elle touche alors le meilleur classement de sa carrière : 105e. A l'US Open, après trois échecs en qualifications ces trois dernières années, elle décroche cette année une entrée dans le tableau, toujours par l'intermédiaire du America Wild-card Challenge. La suite, ce sont ces deux premiers tours en forme de conte de fée.
"Je me suis posée beaucoup de questions. En 2016, je perds au dernier tour des qualifications contre Elise Mertens et elle a fini dans le Top 20. J'avais fini par me dire 'je ne rejouerai jamais l'US Open', avoue l'Américaine. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir bouclé la boucle. Je suis en paix, je peux mettre 2008 derrière moi, ça ne me hante plus."
Reste un souci, conséquence de son parcours dans ce tournoi 2019 : "Maintenant, plaisante encore Kristie Ahn, mon père est inquiet". Le monde des grandes entreprises où sa place est gardée au chaud attendra encore. Le tennis a longtemps été son avenir, puis du passé, elle le bouffe maintenant au présent. Kristie Ahn et Taylor Townsend sont peut-être au début de quelque chose. Ou pas. Mais elles peuvent témoigner que rien ne remplace la persévérance et la force de conviction.
Et là elle est en 1/8ème c'est dingue ^^
Belle histoire cet uso pour elle :)