Madrid 2010, Nadal reprend la main !
Rafael Nadal a confirmé son retour au sommet de son art sur terre battue en remportant, ce dimanche, l'édition 2010 du Masters 1000 de Madrid. En finale il est en effet venu à bout de Roger Federer, prenant ainsi sa revanche sur le match qui les avait opposés au même stade de la compétition l'an dernier. Devant les tribunes de l'Estadio Manolo Santana archi-combles et presque totalement acquises à sa cause, l'espagnol, tête de série n°2 de l'épreuve, l'a emporté après 2h08 de jeu sur le score de 6/4, 7/6(5).
Federer brille mais craque
Même s'il n'est assurément pas nécessaire de le préciser, la partie ne fut pas de tout repos pour le majorquin qui a été souvent malmené, notamment dans le second set. Il y a effectivement compté par deux fois un break d'avance mais il a finalement été forcé, par deux fois également, de servir pour éviter d'avoir à disputer une troisième manche avant de finalement s'imposer au jeu décisif. Un jeu décisif dans lequel Federer s'est étrangement tendu alors qu'il faisait la course en tête par 4 points à 2, alignant quatre fautes directes consécutives pour offrir deux balle de match à son grand rival. Il n'en fallait pas tant à Nadal qui n'a évidemment pas manqué l'occasion de s'envoler vers la victoire.
Nadal devant Agassi et plus proche de Federer
Il succède ainsi à sa victime du jour au palmarès de l'épreuve, devenant au passage le premier joueur à remporter trois Masters 1000 consécutifs et s'adjugeant surtout le 18ème titre de sa carrière dans la catégorie, un record. Un record dont il est désormais le seul détenteur puisqu'il était jusque-là à égalité avec un certain Andre Agassi. Pour parfaire le tableau, Nadal en profite également pour reprendre 800 pts au suisse au classement ATP et la seconde place mondiale à Novak Djokovic, ce qui signifie qu'il ne pourra retrouver Roger Federer qu'en finale à Roland Garros. De quoi commencer déjà à rêver à quelques jours du coup d'envoi de l'édition 2010 du Grand Chelem parisien. Voir la Fiche du Match (Cliquez ici)
