Raducanu sans perdre un set
Issue des qualifs, la Britannique a gagné 10 matchs en 3 semaines, ne cédant que 5 jeux par match en moyenne.
US Open Raducanu E • Q
Fernandez L
6
6
4
3
Raducanu E • Q
Sakkari M • 17
6
6
1
4
Raducanu E • Q
Bencic B • 11
6
6
3
4
Rogers S
Raducanu E • Q
2
1
6
6
Sorribes Tormo S
Raducanu E • Q
0
1
6
6
Zhang S
Raducanu E • Q
2
4
6
6
Raducanu E • Q
Voegele S • LL
6
6
2
3
Sherif M • 4
Raducanu E • 31
1
4
6
6
Bolkvadze M
Raducanu E • 31
3
5
6
7
Schoofs B • PR
Raducanu E • 31
1
2
6
6
29e, 1563 points
Bravo aussi à Leylah, qui lui a bien résisté.
Elles ont bien joué, mais, sans doute crispées par l’enjeu et le « noviciat » (aucune expérience pour l’une comme pour l’autre à ce niveau), elles ont peut-être un peu moins bien joué que lors de leurs précédents matchs.
Ce qu’a fait RADUCANU, en gagnant dix matchs d’affilée sans perdre un set, sans même avoir besoin d’un tie-break, c’est UNIQUE dans un GC (du jamais vu !), et ça restera très longtemps inaccessible ; et beaucoup, dont moi-même, ne verront sans doute pas pareille chose se reproduire de leur vivant.
Ce qu’a fait FERNANDEZ, en éliminant les têtes de série 2, 3 et 5 (+ KERBER, revenue en forme en cette seconde partie de saison), c’est très beau aussi.
Emma n’a pas joué de Top 10 mais elle a battu BENCIC, 12ème mondiale et surtout championne olympique. Et aussi SAKKARI, qui progresse toujours (13ème mondiale lundi prochain).
J’ai commencé à être bluffé par Emma lorsqu’elle je l’ai vue mener 6/0 5/0 contre SORRIBES TORMO. L’Espagnole n’est pas n’importe qui, et, à Wimbledon, il avait fallu 3h19 à KERBER pour la battre, après un match d’une intensité inouïe.
Après, donc, j’ai regardé tous ses matchs. Et j’ai pu admirer son exceptionnel talent. Elle a notamment « corrigé » Shelby ROGERS, joueuse très expérimentée, qui jouait à domicile, et dont on ne pourra pas dire qu’elle n’était pas en forme puisqu’elle venait de sortir la N°1 mondiale.
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Voici quelques statistiques complémentaires :
Comme le dit le flash, Emma n’a perdu que 50 jeux (pile) en dix matchs, soit donc une moyenne de 5 jeux par match.
16 en qualifications et 34 dans le grand tableau.
34 dans le grand tableau, c’est à peine moins bien que SWIATEK qui n’avait concédé que 28 jeux à RG en 2020.
Bizarrement, c’est la Géorgienne Mariam BOLKVADZE, 167ème mondiale (23 ans, 464 points, 311 384 $ de gains en carrière), qui lui a pris le plus de jeux : huit jeux en qualifications : 6/3 7/5.
C’est aussi celle qui lui a pris le plus grand pourcentage de jeux : 8/21 = 38,1%.
Viennent ensuite BENCIC et FERNANDEZ, qui lui ont pris 7 jeux sur 19 ; c’est un peu moins bien : 7/19 = 36,8%.
Toutefois c’est la championne olympique qui est en droit d’avoir le plus de regrets :
En effet Emma ne l’a battue que de huit petits points : 61 à 53. On peut donc penser que, dans ce match, Belinda a dû marquer beaucoup de points « inutiles » et Emma a gagné « les points importants ». J’ai bien vu ce match, mais, sur le moment, ça ne m’avait pas frappé. Et j’ai été étonné de cette statistique découverte ce soir.
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Quel avenir maintenant pour Emma ? Je crois qu’il s’annonce radieux ; et pareil pour Leylah.
Il faut en effet remonter très loin pour trouver deux finalistes plus jeunes :
Le record est détenu par HINGIS et Venus en 1997 (pas encore 17 ans pour la Suissesse et guère plus de 17 ans pour l’Américaine) : 34 ans à elle deux.
Vient ensuite la finale gagnée par Serena aux dépens de cette même Suissesse en 1999. Un peu moins de 37 ans à elles deux.
RADUCANU et FERNANDEZ totalisent 37 ans et demi (un peu plus même), mais c’est du même ordre de grandeur.
Or ni la Suissesse ni les deux Américaines n’avaient déçu dans leur carrière (5, 7 et 23 titres du GC).
On peut donc être optimiste pour nos deux jeunes teen-agers.
Leylah a fait ses preuves dans le tournoi, en sortant QUATRE grandes championnes : la N°2 mondiale, une gagnante du Masters, et deux joueuses qui ont gagné quatre et trois GC. Ce n’est pas rien !
Quant à Emma, vu qu’elle a gagné le tournoi en battant Leylah et la championne olympique, sûr qu’on la reverra aussi.
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Elles ont presque le même âge et ce serait sympa de les retrouver souvent l’une et l’autre en finale de grands tournois.
Et je crois que ça arrivera !!
Emma est le RÉVÉLATION de l’année 2021 !
Leylah, que l’on connaissait déjà, est L’AFFIRMATION de l’année ! (Je préfère ce mot à CONFIRMATION, dans la mesure où son palmarès est encore vierge de grands titres ; mais ça devrait vite venir).
Emmagnifique.