Rome 2010, fin de série pour Verdasco !
Après plus de deux semaines de domination presque impartiale, Fernando Verdasco ne disputera pas de troisième finale consécutive sur le circuit ATP. Finaliste à Monte-Carlo et vainqueur à Barcelone, il s'est incliné en demi-finales du Masters 1000 de Rome sur la terre battue du Foro Italico ce samedi après-midi. Sous le soleil du Stadio Centrale, l'espagnol, tête de série n°6 du tableau, n'a en effet pas tenu le coup physiquement et a été dominé par son compatriote David Ferrer, tête de série n°13, en 1h29 et deux sets (7/5, 6/3).
Le match de trop pour Verdasco
Verdasco semblait pourtant bien parti dans ce match et dans la première manche où il a mené 5 jeux à 1 après seulement 21 minutes. Probablement épuisé par l'enchaînement des matchs, il a cependant lâché prise, encaissant alors huit jeux consécutifs pour se retrouvé mené 2/0 dans le deuxième acte, un retard qu'il ne réussira pas à combler. Le match à rallonge disputé face à Djokovic vendredi a donc surement pesé lourd dans les jambes de Verdasco aujourd'hui, au même titre que les 14 matchs qu'il a joué en seulement 19 jours (6 en trois sets). En fin de partie, seul son service lui permettait ainsi de tenir encore à peu près le rythme face à Ferrer.
Une nouvelle valeur sure
Malgré cette défaite, les trois dernières semaine du numéro 2 espagnol n'en restent pas moins très impressionnantes et elle viennent ainsi confirmer la poursuite de métamorphose du joueur. Ce dernier n'avait en effet jamais réellement brillé sur terre battue jusque-là et c'est même sur dur qu'il avait joué son tournoi de référence à l'occasion de l'Open d'Australie 2009. L'énorme série qu'il vient de réaliser change donc la donne puisqu'elle lui confère un tout nouveau statut de métronome de la surface ocre. Un nouveau rayonnement que Verdasco aura encore l'occasion d'affirmer dans les semaines à venir avant d'aller passer le test suprême sur la brique pilée de Roland Garros. Tout cela, bien entendu, après avoir profité d'un peu de repos bien mérité.
