Svitolina, menacée à Moscou : "J'ai reçu de très mauvais messages
Le 24/10/2016 à 18h07
par Guillaume Nonque
C'est politique. C'était très dur, je ne reviendrai pas ici je pense."
Des sponsors qui menaceraient de ne plus venir au Tournoi, ils seraient entrain de ramper en suppliant de rester.
En revanche l'emprise russe (marquée par la langue russe quand même bien présente sur le territoire) va rester au chaud pendant très longtemps. Conclusion: ne pas mélanger "indépendance" et "voisinage culturel"
Effectivement, une sportive doit subir des pressions politiques à cause de relations diplomatiques tendues entre son pays et le pays hôte...
On n'a pas besoin de lui rappeler la situation. Sa présence à Moscou prouve qu'elle est au-dessus de ces événements...
Ici, on sort du cadre sportif...
Au final ce que tu dis est pas totalement faux, c'était valable pendant l'URSS, à partir de 1991 et aussi jusqu'il y a encore 2-3 ans...mais depuis le renversement du pouvoir la situation a bien changé, les Russes n'ont plus la même autorité dans le pays...Donc ce n'est plus une région politique, puisque leur politique n'est plus valable en Ukraine. Economique peut être encore un peu, vu que le gaz qu'on a en Europe passe en majorité par l'Ukraine, c'est un bon moyen de pression...Militairement les Russes sont supérieurs, mais très peu engagés sur le front contrairement à ce qu'on peut penser...la plupart des personnes armées combattant pour la Russie sur la frontière de l'Ukraine sont des bandits, des pro-russes, des séparatistes ukrainiens ou des taulards relâchés pour 100 dollars...
La papatte russe posée sur l'Ukraine devient bien molle; associer l'Ukraine à une région Russe est un amalgame ! :)
Parce que ça n'a pas grand chose à voir.
Les ingérences de la politique sur le sport, c'est hélas quelque chose qui n'est pas nouveau. Il y a cette affaire ou Malek Jaziri avait été poussé par la fédération tunisienne à éviter de jouer le match contre un Israelien (Sela de mémoire).
Il y a cette finale de coupe davis qui n'a pas été jouée : les finalistes ont refusé d'affronter l'Afrique du Sud pour protester contre l'apartheid.
et ça ne se limite pas au tennis.
Le mot amalgame est vraiment devenu un amalgame dernièrement :X
Gavrilova, qui joue désormais pour l'Australie, as-elle aussi eu des pressions ?
Mais il me semble effectivement inévitable que les sportifs subissent les aléas diplomatique, même s'il faut tout faire pour l'éviter.
Si les instances sportives internationales veulent rentrer dans ce jeu là et rajouter de l'huile sur le feu, elles pourrait en rétorsion interdire un produit pharmaceutique couramment utilisé par les Russes, même s'il n'est pas vraiment dangereux ni dopant, et sanctionner lourdement les athlètes qui le prenne quelques jours de trop. Le Meldonium par exemple...
C'est elle qui a menacé Svitolina ?
C'est la première fois que je le vois dit comme ça, mais c'est tellement vrai !