Tsonga ne manque pas son rendez-vous avec Federer
C'était dans l'air depuis les quarts de finale et on en parlait sérieusement depuis qu'on connaissait le dernier carré, la finale rêvée aura bien lieu à Paris-Bercy où Jo-Wilfried Tsonga a rejoint Roger Federer ce samedi en début de soirée. Mais que ce fut dur pour le Français qui est passé tout près de la sortie de route face à un John Isner très impressionnant. Il a en effet dû sauver trois balles de match dans le 12ème jeu du 3ème set pour s'offrir le droit de disputer un tie-break qu'il a parfaitement maîtrisé, s'imposant au finale sur le score de 3/6, 7/6(2), 7/6(3) après 2h57 de jeu sur le Court Central du POPB.
Tsonga avec le coeur
Poussé comme jamais par les 14 500 spectateurs preque tous acquis à sa cause, Tsonga est allé chercher cette victoire avec son coeur là où ses bras semblaient coincer quelques peu. Incapable de prendre le service d'un Isner au sommet de son art dans ce domaine, le tricolore payait cash sa petite baisse de régime dans le sixième jeu en concédant la première manche (6/3). Dans le deuxième set, bien que moins facile sur son service que son géant d'adversaire, il tenait bon et c'est lui qui tirait son épingle du jeu dans un tie-break, il faut le dire, bien manqué par l'Américain.
Un troisième set sous haute tension
Dans le troisième et dernier acte, il semblait enfin en mesure de prendre la mise en jeu opposée et on pensait même que c'était chose faite lorsqu'il s'offrait trois balles de break consécutives à 4/4. Trois balles de break qui ressemblaient fort à des balles de match mais qui étaient finalement sauvées par Isner qui allait lui-même s'offrir trois vraies balles de match quelques points plus tard à 6/5 en sa faveur. Dans une ambiance de feu, Tsonga ne renoncait cependant pas et continuait d'aller de l'avant pour écarter le danger et se donner le droit de disputer un nouveau jeu décisif. Comme dans le deuxième set, il faisait vite la différence et ne lâchait pas le moindre mini-break pour conclure finalement sur sa première opportunité, d'un énorme coup droit. Sa joie était à la hauteur des frayeurs qu'il s'est faites, des frayeurs qu'il ne faudra assurément pas renouveler face à Roger Federer demain.