Le même phénomène mais en sens inverse avait profité, l'an dernier, à C. GARCIA qui, après un début de saison fantomatique, avait bénéficié de la fatigue de ses adversaires pour finir en trombe.
Certains avaient cru devoir conclure un peu vite que la joueuse française allait devenir numéro un mondiale et l'on voit comme ils avaient mal analysé une situation somme toute banale.
En revanche, la joueuse polonaise, très mature, réussira certainement à analyser les causes de la déstabilisation dont elle fut victime et saura en trouver les remèdes.
Que les spécialistes autoproclamés du tennis, pour la plupart masculins, n'oublient pas que les sportives, même les meilleures, ne sont pas des "superwomen" et sont susceptibles d'être en proie à la fatigue sans oublier les indispositions naturelles.