« Elle a tendance à prendre les choses du bon côté », affirme Trevisan au sujet de Paolini
Redescendue à la 702e place mondiale, Martina Trevisan, ancienne demi-finaliste à Roland-Garros en 2022, tente de retrouver petit à petit ses sensations, elle qui n’a démarré sa saison 2025 qu’en juillet après une grave blessure au pied qui l’a obligée à se faire opérer. Après avoir manqué neuf mois de compétition, l’Italienne reste sur une série de sept défaites consécutives.
Trevisan évoque la personnalité de Paolini
Membre de l’équipe italienne qui a remporté la BJK Cup en 2024, Trevisan, ancienne 18e mondiale, connaît très bien Jasmine Paolini. 8e mondiale après une nouvelle saison de très haut niveau, la gagnante du WTA 1000 de Rome cette année s’est maintenue à un excellent niveau.
L’une des surprises de la saison dernière sur le circuit a confirmé après avoir disputé deux finales en Grand Chelem la saison dernière. Mais, pour Trevisan, cette explosion soudaine au plus haut niveau n’est pas une surprise.
« J'ai toujours pensé que Jasmine (Paolini) était une excellente joueuse, dotée d'un coup droit et d'un revers explosifs. Même lorsqu'elle était classée 80e, 95e, 115e, 150e, peu importe son classement, je la trouvais incroyable et j'étais convaincue qu'elle finirait par montrer tout son talent.
Aujourd'hui, elle croit davantage en elle. Elle est très têtue, dans le bon sens du terme. Je me souviens qu'il y a trois ou quatre ans, elle a participé à un tournoi ITF et a perdu au premier tour contre une très jeune joueuse, qui n'était peut-être même pas classée.
« C’est une personne très joyeuse qui ne prend pas tout trop au sérieux »
Je lui avais envoyé un message pour prendre de ses nouvelles. Elle n'était pas contente d'avoir perdu, mais elle restait positive. C'est une personne très joyeuse qui ne prend pas tout trop au sérieux. C'est important dans le tennis, car on perd souvent. Si on se focalise trop sur une défaite, il est difficile de bien réagir.
Jasmine gère très bien cet aspect par rapport à d'autres : elle a tendance à prendre les choses du bon côté », a ainsi assuré Trevisan, qui pense que Paolini peut un jour prétendre à un titre en Grand Chelem.
« Elle était très proche l’an passé (finales à Roland-Garros et à Wimbledon en 2024). Je lui souhaite de gagner un Grand Chelem, mais ce n’est pas facile. Sur dur, quand une joueuse sert bien, c’est difficile de breaker. J’espère qu’elle sera au moins aussi proche que l’an dernier, mais vous ne pouvez pas simplement dire : "Tu vas gagner un Grand Chelem" », a affirmé Trevisan pour le média Clay.
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