Federer domine Tsonga et s'impose enfin à Bercy !
Roger Federer a remporté, ce dimanche après-midi, l'édition 2011 du Masters 1000 de Paris-Bercy, inscrivant ainsi pour la première fois son nom au palmarès de l'épreuve. En finale, il a logiquement dominé Jo-Wilfried Tsonga sur le score de 6/1, 7/6(3) après 1h25 d'un match parfaitement maîtrisé. En effet, si le Suisse a connu quelques alertes, il a négocié à merveille les points importants pour faire la différence au final.
Un premier set à sens unique
Les premiers points ne laissaient pourtant pas présager du meilleur pour le numéro 4 mondial puisqu'il devait faire face à deux balles de break (15-40) dès le premier jeu de la partie. Piqué au vif, il haussait immédiatement le ton pour les écarter et prendre ensuite le jeu à son compte. Tant et si bien que c'est lui faisait le break dans la foulée, profitant d'un Tsonga un peu fébrile au service et qui ne parvenait pas à trouver la longueur suffisante pour se mettre à l'abri. Les choses s'accéléraient alors, Federer breakait à nouveau pour mener bientôt 5 jeux à 0 après seulement 20 minutes de jeu. La messe était dite cette première manche (6/1)
Une deuxième manche plus disputée
On le sentait cependant, il ne manquait pas grand chose pour que les débats s'équilibrent et, sur la lancée de son premier jeu de service remporté, Tsonga trouvait enfin des solutions en ce début de second set. Moins gêné par les multiples variations adverses et plus incisif, le numéro 1 tricolore ne tremblait plus sur sa mise en jeu. Il se montrait même le plus dangeureux sur le début de ce deuxième acte, bousculant Federer sur son service, mais en vain. C'est au jeu décisif qu'allait se régler cette manche, un jeu décisif parfaitement négocié par le Suisse qui se détâchait (6-1), s'offrant donc cinq balles de match, cinq balles de sacre.Il concluait sur la troisième, levait les bras ciel, soulagé et heureux de remporter enfin ce titre qui lui manquait.
R. Federer: "Pour moi, c'est aussi un rêve qui se réalise ici à Bercy, ça fait longtemps que j'attends ça. Non pas que je pensais déjà à le gagner quand j'avais 12 ans mais c'est quand même quelque chose que je pensais faisable depuis que j'ai atteint la place de numéro 1 mondial en 2004 alors ça fait bien longtemps que j'essaie. Quelques fois j'ai été blessé, quelques fois il y avait des joueurs trop forts ou alors juste ce méga-stade qui fait un peu peur. Je suis vraiment content d'avoir pu passer ce cap là et battre un super joueur comme Jo en finale c'est encore mieux. Merci encore milles fois pour tout et à l'année prochaine."
