« Il y a encore beaucoup de travail », le constat honnête de Boisson sur sa sortie de route à l’US Open

N°1 française au classement WTA et révélation de Roland-Garros, Loïs Boisson disputait mardi son tout premier US Open.

Malheureusement pour elle, l’expérience a été de courte durée, battue au premier tour par la 77e mondiale Viktorija Golubic (3-6, 7-6, 6-2). Face aux journalistes, Boisson a reconnu que le chemin était encore long pour gagner en régularité :

« Ça avait bien commencé pour moi. Dans le deuxième set, j’ai eu des occasions que je n’ai pas réussi à convertir. Après, j’ai eu du mal à tenir tout au long du match. C’est pour ça qu’elle a gagné. Dans le troisième set, j’ai eu un petit coup de chaud. J’ai eu un peu de mal avec ça, mais ce n’est pas pour ça que j’ai perdu non plus. […]

Je ne pense pas qu’il y ait tant de changements à faire par rapport au dur ou à la terre battue. Mon jeu, ça reste mon jeu sur n’importe quelle surface. C’est juste que des fois, j’arrive moins bien que d’autres à le mettre en place.

Il faut juste arriver à trouver la constance tout au long des tournois, tout au long de l’année. Pour l’instant, je n’en suis pas encore là. J’ai encore beaucoup de travail.

Je n’avais jamais fait ce genre de tournoi avant Roland-Garros, donc je ne m’attendais pas du tout à ce que ce soit facile. J’ai pris de la confiance, mais je sais aussi que je n’ai pas l’expérience de ces tournois-là. Ça va venir au fur et à mesure. »

Après une tournée nord-américaine loin d'être idéale (forfaits à Montréal et Cincinnati, défaites d’entrée à Cleveland et New York), la Dijonnaise se rendra en Asie « le plus tôt possible » pour y « faire toute la tournée ».